Dessins Amerique du Sud

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Dessins Amerique du Sud

Le Belliqueux, un félis

A mes petits-enfants.

A défaut de confitures et de gâteaux,
Un petit peu d’écriture
Il n’est jamais trop tôt.


La plume ou le pinceau ?

Cat, kot, katze, gatta, gatto,
Cinq mots, (1)
Qui beaucoup se ressemblent,
Pour dire « Chat » en trois plus deux langues ;(2)
Mais il en est bien d’autres que je ne sais
Et, pour ceux-là, je lui donne ma langue …
Ah ! j’oubliais, ce « mau »
De l’Egypte ancienne
Celle des Pharaons ;
Autant qu’il m’en souvienne (3)
En ce temps-là
Le chat se disait
« Mau »,
Et ce nom, pour
« voir »,
Etait aussi le mot ;
Quelle solution
Donner à ce dilemme,
Peindre un tableau, ou bien
Composer un poème ?

Le choix.

S’il me fallait te peindre
Je trouverais ce vert
Masqué qui te déguise ;
Je saurais dessiner, sauvage,
Ce si subtil motif de ton pelage ;
Insensible à l’effet
Que sur moi tu produis,
Je sais, tu n’en fais qu’à ta guise ;
Ne sachant manier le crayon
Non plus que la couleur et les pinceaux,
C’est en mots
Que j’essaye de dire
Ce qui fait ta splendeur,
Effectue mon délire.

Quel chat ?

D’un chat connu de moi,
Nommé le Belliqueux
En ce qu’il a longue
Et bien touffue la queue, (4)
Je désirais parler ;
Mais, en écrivant,
A mesure je m’aperçois
Que c’est du Chat en général,
Du Mâle entier de sa race
Que je parle :
Un « gouttière chic »,
Félis, l’Européen ; (5)
Et, je dois l’avouer,
Peu à peu, à contrecœur,
Je me fais l’idée
Que l’un fait l’autre chez les Félins.

La rencontre.

Dès que je t’aperçois, Félis,
Quelque chose en moi s’affranchit ;
Et la rencontre, à son début, sans malice,
Tourne rapidement au conflit ;
Cette existence qui ne se sait
Et à soi seule se suffit,
M’excède ;
Tu m’irrites.
En vain je cherche le nom
Que tu mérites,
Et me livre toute ton altièrité ; (6)
Mais de tous les mots qui me viennent,
Désordonnés,
Pas un, aucun qui ne convienne
Et, fort tu restes, chat,
Impossible pour moi à nommer.
De rage, veux-tu me rendre folle ?
Du coup, je change mes armes
Et, fourrageant de mes mains ta fourrure,
En douce, mine de rien,
J’essaye de chaparder
Ce qui fait, terrible, ton charme ;
Mais ce si doux enclos,
Lui non plus, n’a pas de serrure.
Et puis, très vite,
Toi aussi tu t’énerves,
Menaces de tes griffes et dents ;
Pourquoi ne te tiens-tu pas sage
Qu’un instant, près de toi,
S’apaisent mes maux,
Que j’oublie un temps
Tout le poids du langage,
Et que, pareille à toi,
Je vive un moment sans les mots.
Ah !, tu me fais la vie dure,
« Greffier » ! (à prononcer la bouche froide)(7)
« fourru » ! (sourd, la bouche pleine)
« mméchant » ! (retenu, la bouche gourmande).


Sa fourrure.

Chemineau vagabond
Tu vas seul où tu vas
Poursuivant on ne sait quel leurre
Et, quand tu marches,
Dans ma mémoire, au loin, je vois,
L’allure, la forme
Mais aussi la couleur
D’un ancien wagon de voyageurs (8)
Roulant doucement sur sa voie.

Sur le fond beige un peu vert de ta robe
Un rets de lignes sombres est jeté
Que le regard, même exercé,
Ne parvient à saisir en sa totalité ;
Si ingénieux, si délicat est son dessin
Qu’à le suivre
L’œil finit par se perdre en chemin ;
Seuls quelques éléments,
Sis aux mêmes endroits,
Nettement se distinguent :
A ton cou, des colliers, des anneaux ;
A tes joues, une sorte de V
Qui prend tes yeux en tenaille
Et cherche plus bas, vers ton cou,
A refermer sa pointe ;
A ton crâne et ton front
Des raies noires, plus ou moins larges
Et longues vers l’arrière
Plaquent une marqueterie raffinée ;
Une bande sombre couvre ton dos tout du long ;
Elle envoie sur tes flancs des branchettes
Qui, là, s’ouvrent en fourches,
Y impriment, ivres, de grands Y
Dont un, parfois, va se fermer en rond ;
Quelques traits assez courts,
Incohérents,
Entrecoupent tes pattes,
A l’arrière comme à l’avant ;
De larges bagues noires et beiges alternées
Rythment ta queue jusqu’à son bout
Capuchonné de noir ;
Doublement annelée,
Au-dehors, certes, un peu moins qu’en dedans,
Ta queue, toute en souplesse,
Déliée,
A elle seule une autre bête vivante,
Est, permanente, une invitation
Sur elle à tirer.

Sauvage,
Ce réseau sombre de ton pelage,
Curieusement
T’apparente à la vipère,
Au maquereau et même
A la seiche en colère ;
Toujours accordé à l’entour,
Le nuancier de ta fourrure,
Son treillis, son maillage,
En entier te fait disparaître,
Fondre dans la nature ;
Et, là, tu donnes,
Pour sa tenue de camouflage,
Son déguisement végétal bâclé,
Au militaire, un camouflet.


Ses yeux.

Envers dorés de miroirs,
Tes yeux
Sont-ils savants, informés,
Ou bien vacants, emplis de vide ?
La meurtrière sombre
Qui fend, en son milieu,
Ces camaïeux fascinants
Ne laisse passer
Aucun regard,
Venir aucun élan ;
Meurtrières le jour, ou bien
Puits sans fond
Quand faiblit la lumière,
Ces yeux sans prise,
Ces yeux qui voient
Sans regarder, ces yeux
Me disent
La forteresse imprenable
Sur ton secret bien gardé.

Sertis d’un anneau noir
Tels de précieuses pierres
Tes yeux, exposés,
Nulle paupière ne vient,
Le temps d’un battement,
Les clore ;
Seule, la nictitante, au coin, en dedans, (9)
Sur eux s’étend
Et les éteint quand tu t’endors.

La nuit,
Quand ton chemin de chasse tu suis,
Tes yeux, ces beaux camées,
Ouvrent large leur puits ; (10)
La mydriase efface leur margelle
Enchâssant à ton front
Deux billes luisantes et noires ;
Et je m’étonne
Que l’air hagard,
Egaré, qu’elles te donnent
En paradoxe me rappelle
L’étrange regard des camés.
Noctambule,
Si le hasard m’amène,
En auto, à croiser ce chemin,
Alors deux petits phares
Phosphorescents
Viennent répondre aux miens.


Ses moustaches.

Au velours beige de tes babines
Un moucheté de petites taches noires
Forme un damier
Où prend naissance ta moustache ;
Ces petites taches telles des vis
Fixent un à un,
Susceptibles,
Les fils soyeux
Et drus de tes vibrisses ;
Au pied du triangle
Rose et froid de ton nez
Leur gerbe blanche,
En un feu d’artifice,
Eclabousse tes joues,
Elargit ton espace ;
Tu peux compter sur elle
Pour aller à la chasse.

Logé, nourri, dans la maison,
Dans les jardins,
Voluptueusement
Tu te prélasses ;
Point n’est besoin pour toi
De partir à la chasse,
Pourtant tu continues
A exercer ton règne
Sur les mulots, souris,
Et autres musaraignes ;
Tu musardes,
Tu t’amuses à ce cruel jeu
Qui au final tue.

Gwynplaine des Félidés, (11)
Fendue, à jamais étirée,
Ta gueule continûment sourit
Et, soudain, ouvre tout rose un grand lit
Quand, victorieux de la bataille,
Tu t’assois, tu t’étires,
Et, longuement, tu bailles.


Ses oreilles.

Quels mots pour dire ton oreille ?
Ce bel ouvrage,
Cette merveille aux deux sens aiguisés, (12)
Qui choisit les bruits qui l’éveillent
Pour sauver ta tranquillité.

Réminiscence d’un temps lointain
Où adoré, tu fus
L’élu d’une Déesse, (13)
Deux demi-pyramides
Evidées, sur ta tête se dressent,
Gardant alerte ton maintien ;
D’un velouté sans égal
Leur forme simple, innocente,
Découpe, net, frontal,
Un triangle parfait ;
A l’intérieur, à ses bords sont ourlées
De fines brosses de soies
Longues et recourbées ;
Délicates, elles tamisent
Poussières et saletés
Et, dans l’antre profond,
Interdisent d’entrer ;
Ce pavillon si tant velu
Laisse entrevoir pourtant
Tout au fond,
Un petit bout de ta peau nue
Tourmentée
D’inquiétantes complications ;
Et, mêmement, d’un de ses bords
Qui, dédoublé
Tout en bas, en dehors,
Enferme encore
Un peu de rose dans sa feuillure.

Doublement sensitives,
Pleines de tact, eh ouïe ! (14)
Tes oreilles,
Que j’aime à chatouiller,
Aussi sont réactives :
Sitôt touchées, elles s’effacent
Puis, vite, se relèvent
Pour reprendre leur place,
Et moi,
De recommencer.

Rabattues en arrière
Quand, en colère, tu feules
Et montres les dents de ta gueule,
Tes oreilles coiffent ta jolie tête
D’une casquette de voyou.
Puis, occupé à ta toilette,
C’est vers l’avant
Que tu passes et repasses
Sur ton oreille
Ta patte en gant,
Et, qu’un peu maladroit,
Tu malmènes son pavillon.


A sa toilette.

De ta grande toilette,
Parlons un peu ;
Dans un grand désordre apparent,
Par patte interposée
Ou bien directement,
Toutes les pièces de ton corps
Tour à tour sont léchées
Et jusques à ma main si elle se tient au bord ;
Seul, ton dos échappe à la curée ;
Comptes-tu, pour, lui aussi, le nettoyer,
Te rouler et relourer dans la poussière, (15)
Ou obtenir, miaulée, (16)
La caresse polie d’un passant ?

Dans un effort soutenu du gosier
Ta langue rêche peigne
Et, sans relâche, lisse
Le doux revers de ta pelisse ;
Sauf ton dos,
Pas un endroit que tu n’atteignes,
Même ton cou, à l’avant,
N’est jamais oublié ;
Longue et large, en tension,
Ta langue
Enroulée vers l’arrière, presque en rond,
Arrive à s’appliquer
Jusque sous ton menton.

De ton museau,
Tu fouilles, au ventre beige, ta fourrure,
A la recherche de puces ou de tiques ;
Tu mordilles, et j’entends,
Au petit bruit de ta bouche
Faire écho celui d’un contentement ;
Quelquefois tu insistes
Et creuses, dans le fin duvet
Mis à l’abri sous les jarres, (17)
Un petit cône où, à ma vue,
A sa pointe apparaît
Pâle et bleutée, la vérité de ta peau, nue.
Sur ton pelage sans cesse tu t’actives,
Aidé des dents, tu dénoues les nœuds,
Arraches, s’il le faut, tes poils par touffes ;
Comment fais-tu qu’ils ne t’étouffent
Ces poils qu’on ne voit pas voler au vent ?
Pour sûr, et ça se sent,
Tu as le goulot très puissant ; (18)

Tout soudain tu dresses, verticale,
Ta patte arrière
Raide et forte comme un gigot ;
Et, là, dans cette pose quasi triomphale,
Tu ravales et tu laves (19)
Le tout de ton derrière.

Quand, de ton ventre,
La toilette est juste terminée
Et que, des coups de langue
Se voit encore la trace,
C’est un petit champ d’orge mûr,
Couché par endroits sous le vent,
Qui s’offre alors à ma voyure ;
Et l’envie me vient d’y aller
Mourir un peu, le nez enfoui dedans.


Son adresse.

Un peu pareil à ces tiroirs
Des belles pharmacies,
Qui triplent de longueur
D’un simple accroc du doigt,
Tu peux, Félis, mais sans shifteur, (20)
Pour ainsi dire, presque sortir de toi ;
Ductile, et mieux encore, auto-ductile,
Jouant de multiples charnières,
Tu peux arquer ton corps
De nombreuses façons,
Tendre à fond des ressorts,
Les relâcher
Pour effectuer tes bonds ;
Tes sauts, jamais tu ne les rates,
Car ce que tu perçois
Est prisonnier de l’acte
Son lieu et ton état comme inscrits dedans ;
Compactés en « perçaction »
Pourrait-on dire,
Ton percevoir et ton agir
Nulle évocation, nul doute
Ne semble devoir en entamer l’accord ;
Rien n’arrive à briser le cercle,
Qui va de toi, là où tu es encore,
A toi, là-bas, où déjà
Tu situes ton corps.


Dans la cuisine.

Dans la cuisine, à la place habituelle
Où tu manges un repas
Régulièrement, en fonctionnaire,
Tu te rends
Et aussi, il faut le dire,
De temps en temps, tu rends ;
Si ta pâtée, là, n’y est pas,
Tu restes à humer un moment
Dans et autour du lieu de l’écuelle ;
Et, si tu mets les pieds dedans,
C’est que ce que tu vois
N’est pas ce que je vois :
Une écuelle avec rien dedans,
C’est, comme halluciné,
A cet endroit toi « mangeant ».
Entêtée, ta certitude
Finit un peu par s’user
Mais la force de l’habitude
Te fait ne pas trop t’éloigner ;
C’est alors sur la table de cuisine
Que très naturellement tu composes
Des formes culinaires
De ton univers familier ;
Assis sur ton derrière,
La tête haute et dégagée,
Les pattes avant en colonnes
Raidies,
Le dos en demi-cercle arrondi,
On dirait, de toi, un pichet
Auquel manque l’anse
Souvent ;
Quand, reposant sur ton ventre,
Bien ramassé,
Et que, seules, tes épaules et tes hanches
Font saillies,
Tu ressembles à une terrine,
À cuire, rassure-toi, le lapin en pâté ;
Mais méfie-toi quand même
Au loin grondent des guerres,
Du terrain, gagne la misère
Et, du lapin, un peu tu tiens
Par les pattes arrière ;
Elles sont, comme les siennes,
Garnies de longs patins
De feutre dense et doux, à l’ancienne ;
Quel que soit ton pedigree,
C’est toutefois
Sur la pointe des pieds,
Que, silencieux, sans faire de vague
Tu traverses et croises nos vies,
En élégant digitigrade. (21)

Calme, en confiance, tranquille
Tu attends,
Et tes yeux mi-clos
Qui clignent par instants,
Semblent, à l’ambiance de la cuisine,
Accorder ton consentement.


Sa jeunesse.

Dans ta brève jeunesse
Où, enserrant bien au chaud
Un concentré de vie,
Tu n’étais rien de plus
Mais rien de moins non plus,
Qu’une boule remuante
Et toute fourrue,
J’entrevoyais maintes promesses
Tant tu semblais curieux de tout.

Comme les boutons de porcelaine
Cousus à la tête des vieilles poupées,
Bleutés, tout ronds encore,
Tes yeux te donnaient, chaton,
Un air constamment étonné ;
Devant ce semblant de regard
J’espérerais, de toi, des prouesses,
Allais même jusqu’à penser
Qu’un jour, peut-être,
Tu parlerais ;
Mais cet éveil,
Cette attention continùment retenue,
Était tout aussi facilement détournée ;
Et, très tôt, tu délaissais tout objet
Si par lui-même il ne bougeait
Ou n’était, par toi-même
Ou quelqu’un d’autre, bougé ;

Mais avant que parler ne te vienne,
Je découvrais un beau matin
Enfermé dans sa forme,
Un Chat, pour ainsi dire, plein ;
Au bout de quarante semaines,
Travaillant en catimini
Et certainement avec gêne,
Ton destin, félis,
T’avait accompli ;
Subrepticement,
Sous l’égide d’une parente déesse,
Hécate - une anglaise probablement – (22)
Il avait finement
Avec bien peu de jeu
Et en temps,
Ajusté tous tes comportements
Au cadre propre à ton espèce.

Au monde spécifique des hommes,
Où les objets existent
A simplement être nommés,
Ton espèce a préféré
Vivre dans un monde d’images
Où, sans langage,
Rien ni toi-même
N’est séparé, tout se tient ;
Ton être au plus près de ton corps,
L’un avec l’autre en harmonie,
Du langage, Félis,
Tu ne paieras jamais le prix
Et, dans un jardin des délices,
Bienheureux, se passera ta vie.

Comme aux jeunes enfants
Avant qu’ils n’acquièrent
Un regard sur eux-mêmes,
Je peux te dire, d’amour, « mméchant »,(23)
Ce mot, de toi, si gourmand
Qu’à seulement le prononcer
Près de mon cœur, ma bouche a de la peine ;
Je pourrais te le répéter longtemps
Toi qui vas, toute ta vie durant,
Conserver
Ce que tous les enfants
Vont assez vite perdre
L’innocence, cruelle beauté.


Sa fonction.

A trop longtemps te fréquenter,
Un jarre de ta robe,
Sur ma langue est resté collé ;
Je zézaye, je blèse,(24)
Mais ce défaut d’élocution
Ne m’empêchera pas de le dire :
Ton silence,
Chat, (25)
Me fait parler.
N’aurais-tu point partie liée,
Intraitable rebelle,
A ce Viennois, (26)
Ce découvreur de l’Inconscient ?
Ou à cet Autre, roi du langage,
Au nom qui va claquant,
Au nom qui le situe
Dans l’espace
Mais questionne le temps,
Inconfortable pour le patient
Qui, avec lui, s’engage,
Le psy-cha-nalyste Jacques Lacan ?

Annick Tanguy - Pérus
Caen, Septembre - Octobre 2006












Notes :
1- cat : anglais ; kot : polonais ; katze : allemand ; gatta : grec ; gatto : italien.
2 Pourquoi trois plus deux ?
3 Non, je l’ai lu dans un livre.
4- Il a la queue bien faite !
5- Ecrit en italique, félis, désigne le genre auquel appartient le chat domestique. Il se range dans la famille des Félidés qui regroupent les guépards, léopards, lions… Quand j’écris Félis en lettres « droites » c’est pour le nommer au même titre que Belliqueux mais c’est plus général, ça vaut pour tous les chats tigrés. Félin : qui tient du chat et des félidés en général
6- J’ai déformé exprès le mot altérité (autre) en le mélangeant avec altier (fier).
7- La façon de prononcer toutes ces injures.
8- Je suis fille de cheminot (S.N.C.F.) et, quand j’étais petite, j’habitais dans une gare.
9- C’est une membrane qui se trouve au coin interne de l’oeil du chat.
10- La mydriase c’est une ouverture large de la pupille, ça s’oppose à myosis qui en est la fermeture le rétrécissement comme on le voit chez une personne sous l’effet de la drogue.
11- Gwynplaine est le héros d’un roman de V. Hugo « l’homme qui rit » et qui raconte l’histoire d’un homme sur qui l’on avait pratiqué, lorsqu’il était enfant, une opération qui avait élargit sa bouche comme si elle riait de façon permanente et, ce, pour pouvoir plus tard le montrer dans les foires. C’est un très beau roman.
12- A Gizeh (qui se prononce Guizé) près du Caire, en Egypte, il y a trois pyramides célèbres qui sont considérées comme une de sept merveilles du monde.
13- La déesse Bastet dans l’Egypte des pharaons était représentée avec une tête de chat. C’était la déesse de la fécondité.
14- On voit bien, à l’écriture, que c’est de « l’entendre » que je parle.
15- Le chat quand il se nettoie dans la poussière se roule dans un sens puis dans l’autre, relourer est le verlan de rouler.
16- Je me suis souvenue du : « qui est-ce qui miaule mon chat » de Félicie.
17- Les jarres au masculin sont les plus gros et les plus longs poils de la fourrure du chat, ils recouvrent le fin duvet de l’intérieur.
18 Goulot est le mot argot pour gosier ; il désigne comme ce dernier l’arrière gorge, le pharynx ,c’est à dire la région qui avale.
19- Attention les enfants, tenez bien vos lettres, sur ces deux vers, un trou cherche à se f’r !
20- Shifter est un mot anglais que j’ai françisé en shifteur ; il signifie, en linguistique tout du moins, embrayeur.
21- Les digitigrades comme le chat marchent sur leurs doigts de pieds. Nous sommes nous les hommes des plantigrades, marchant sur la plante du pied.
22- Non Hécate était une déesse de la Grèce antique, mais avec un nom pareil…
23- Comme vous le savez bien mméchant ça veut dire gentil.
24- Bléser c’est zozoter, zézayer.
25- Il faut, ici, dire chat en zézayant.
26- Sigmund Freud a inventé la psychanalyse ; c’était un grand homme, un savant.