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15.07.2006

De Ica a Nazca, du 12/07 au 15/07

Nous sortons d Ica et traversons une vallee verdoyante et agricole relativement plate. C est agreable, nous avancons rapidement. Nous nous renseignons pour un resto dans le mini village a la jonction d Occucaje et nous atterissons dans une toute petite construction de 6 metre carre pas plus, meublee de 2 tables et 3 chaises en plastique. Meme en ne commandant que 3 menus pour nous 5, nous ne parvenons pas a tout manger : soupe a la patate et aux pates puis plat de poulet, patates, riz et feves. Nous avons notre compte de feculent et cette ration nous tiendra jusqu au lendemain matin.

Entre temps, fini la verdure , nous retrouvons le desert, chaud, sec et tres venteux. C est difficile, on a l impression que plus jamais on n en sortira. La route est droite, rectiligne, sans virage, ni courbe, le temps est brumeux et bouche toute perspective. Heureusement que circulent vus et camions pour nous encourager au passage.

Nous plantons la tente derriere une dune pares 50 kilometre de pedalage. Il se met a faire froid, tres froid meme alors nous aprecions pleinement les performances de notre tente et nous partons pour 11 heures de nuit. 

Puis, c est reparti pour quelques lignes droites de desert. Nous prevoyons d arriver le soir a Palpa, petit oasis non loin du Rio Grande mais nous sommes arretes a Santa Cruz par Corry et sa famille. Nous sommes invites a manger et a dormir. 

Toute la famille nous emmene en convoi avec l ane bate a la cite perdue. Nous chantons ensemble les hymnes nationaux de nos pays. Le prix d entree est negocie : 10 soles au lieu de 90 ! Ca c est de la reduc ! Nous rentrons a la nuit tombee et dormons tous dans la chambre de Corry. 2 dans chaque lit et 3 par terre.

Le lendemain, nos hotes ont bien du mal a nous laisser repartir. Nous croulons sous les cadeaux dont  nous serons obliges de nous delester quelques kilometres plus tard. Il nous faut aussi prendre plusieurs photos d adieu. Le sfilles serrrent les enfants dans leurs bras, les touchent, les tripotent et Felicie et victime de ses yeux bleus fonces. Vite, vite, nous devons partir.

La route vers Palpa n est plus aussi plate, nous passons le premier col et jouissons aussi de notre premiere grande descente. Du pur bonheur !

Au sommet d une cote nous sommes arretes pour etre interviewes et pris en photos par le redacteur en personne, du premier hebdomadaire peruvien, El Commercio. Nous sommes tres fiers.

Nous aimons beaucoup ce petit village de Palpa. L ambiance est gaie et joyeuse, les gens sont accueillants meme si la douche de l hotel est froide et que les chambres sont  d une proprete douteuse. Nous mangeons dans la rue, installes au stand d une cuisiniere ambulante, le meilleur plat depuis notre arrivee. Et bien sur le prix est derisoire.

En fait, ca coute moins cher de manger dehors dans la rue (a condition d eviter les restos a touristes) que de faire les courses au supermarche et de cuisiner nous-meme.

Nous visitons le mini-musee, dans lequel les gens viennent aussi y prendre des cours de sante d hygiene et de sante publique. Des regles de base simples qui nous paraissent evidentes, a nous europeens. 

23:05 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Envoyer cette note

Commentaires

Hola amigos !

Depuis ce temps que le départ se révait, se préparait, se bichonnait... et puis un jour c'est le grand saut, le vrai et l'arrivée bien crevés un peu perdus dans une grande ville étrange étrangère ! Enfin ça y est on a réussi à trouver le nom de site et nous sommes avec vous. Des visages tous radieux et détendus après l'appréhension du départ, de belles photos, des yeux plein ouverts, des rencontres... Ca y est on vous sent tous bien dedans ... et nous aussi !

Ca fait très plaisir de vous imaginer, de vous voir et de vous lire sans les accents et les apostrophes, -finalement c'est bien utile ces apostrophes si bêtement banales chez nous.
On a bien rigolé à vous entendre parler de retour de matériel en trop ! C'est déjà le début de la sagesse et du détachement... Le vélo s'allège et l'esprit peut s'envoler !

Les petits bobos au ventre, c'est bon signe, histoire de se refaire une flore intestinale made in South America. Bon si je m'en souviens bien vous devriez attaquer pas tard la montée sur l'Altiplano, alors tranquilo et c'est un autre départ vers un nouveau monde !

Hasta luego y suerte, suerte !
La famille qui pense très très fort à vous tous !

Ecrit par : Nicolas et Brigitte | 17.07.2006