27.06.2007

Voilà, c'est fini !

Et oui, ça y est nous avons retrouvé la Normandie, sa verdure et son climat.
Nous revenons la tête pleine d'images, d'odeur, de souvenirs et le coeur léger. Nous sommes comblés de ce merveilleux vyage et ne pensons qu'à repartir.
En attendant, nous avons commencé la farandole des retrouvailles..., les enfants sont déjà retournés embrasser les maîtresses et les copains.
Nous allons nous réinstaller doucement en commençant par poser l'escalier du grenier, la rénovation de la cuisine, la construction d'une mezzanine pour Adèle, le changement de la porte-fenêtre de sa chambre, la transformation du garage en bureau... Ce sont des idées d'Antoine !

Merci à tous de nous avoir suivi, encouragé,... et si vous ne savez que faire de votre mois de juillet, passez à la maison, on trouvera bien de quoi vous occuper !

Le blog va bientôt se transformer en site internet, on communiquera l'adresse sur Letripalamoedecaen quand tout sera prêt.

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31.05.2007

Lifou, 3 semaines hors du temps

Apres 8 heures de Betico particulierement eprouvantes, nous debarquons a Lifou, accueillis par l ami Bruno. L eau du port est encore plus bleue, encore plus belle, encore plus cristalline. Nous voici au coeur des cliches cartes postales. Tres vite, nous prenons la temperature de l ile en allant au nakamal de la plage boire du cava. C est un lieu de rencontre ou les gens, kanacks ou metros, jouent a la petanque, a la belotte, refont le monde au son d un youkoulele ou d un air de guitare. Et puis de temps en temps, on va lever un * shell * (se dit sell),  c est a dire boire du cava dans une demi coco. Cette boisson est obtenue en pressant le jus des racines de cava. C est amer et pas tres bon, ca fait cracher mais tellement convivial. Les vertues anesthesiantes du cava associees a celles relaxantes de l herbe des champs rendent les gens tres tres calmes et pas enerves. De quoi se remettre bien vite des emotions du Betico.
Nous logeons chez Anne-Laure et Bruno. Ils ont recemment construit un fare et nous plantons la tente dessous. Nous sommes les premiers a l essayer, il est bien etanche aux pluies tropicales qui nous degringolent dessus plusieurs fois par jour. Les enfants retrouvent leur copine Meige ainsi que Landry et Nathan les 2 ados hip-hoppeurs de la famille.
En attendant le WE prolonge du premier mai (tous les WE sont prolonges a Lifou meme quand le jour ferie tombe en milieu de semaine), Bruno nous fait gouter la capitale de l ile et nous nous retrouvons vite debordes. Nous rencontrons une foule de gens, allons au marche, baignons la mer ou buvons le cafe chez Jejejjuju, et le cava au nakamal.
Et le velo dans tout ca, me direz vous ? Nous y voila. C est le WE et partons tous chez Yannick et Waifit, des potes des Legrand, qui habitent a Easo au nord de l ile. *On va baigner la mer a cote de la maison a les deux* dans la baie de Jineck, aquarium grandeur nature. Un concentre de poissons tropicaux, coraux, requins, tortues, tricots-rayes, raies-manta pour quelques coups de palmes seulement.  Bruno nous embarque sur sa plate et faisons 3 baignades pleine mer dans la journee.
Chacune d entre elle est unique, magique. ira t-on a l aquarium de Sydney ? Pas sur !
Felicie a pris de l assurance en pleine mer et nage accrochee sur le dos de son pere ou celui de Bruno. Gabriel faisait de telles apnees qu il tombait souvent asphyxie et c est ainsi qu il s est rapidement mis au masque et au tuba.
Yannick emmmene Antoine faire une plongee innoubliable. Ils coisent requin leopard, thon et rascasses mortelles en plus de tout le reste.
Nos hotes ont un habitat typique : une case servant de chambre familiale et de chambre d amis, et une maison en tole avec grande terrace sur laquelle se trouve la cuisine. L eau pour la vaisselle sort du tuyau d arrosage et les toilettes sont dans la brousse. Casse pas la tete quoi ! Yannick ne demarre jamais la journee sur un coup de tete, il est d un zen deconcertant.
De retour a Traput sous une pluie diluvienne, nous vivons le quotidien d une famille qui travaille. On fait un peu d ecole dans la journee, on frequente la bibliotheque dans l espoir de pouvoir utiliser l internet mais... et le soir on va jouer au badminton ou encore, voir une representation de plein air de Romeo et Juliette avec les melanesiens, allonges sur des nattes essayant de faire dormir les bebes.
Nous allons aussi visiter la vanilleraie de Troko qui nous revele quelques uns seulement des petits secrets d un belle vanille. Nous plantons une bouture et gravons nos noms sur les feuilles.
Encore un WE prolonge, et nous partons faire du velo vers le sud de l ile cette fois.. Nous faisons un campement sur la plage de Luengoni (celle de la pub conforama), veillons autour d un grand feu et nous nous baignons au clair de lune. L abus de baignade n etant pas dangeureux pour la sante, on en profite. Et puis nager avec les tortues au reveil,  c  est quand meme quelque chose !
Nous continuons notre tour avec Meige et plantons la tente sur une autre plage feerique, celle de Peng. Meme programme que pour la precedente.
Nous rentrons a Traput pour preparer le bougna (voir recette). Il faut quand meme 2 jours de preparation a 7 personnes dans les regles de l art. Une vingtaine de copains vient le deguster et Bruno nous anime la soiree avec de petits airs d accordeon. Quel beau moment !
Antoine prend le temps d aller a la chasse et ramene une belle carangue gratteuse de trois kilos ! Les chiens de Troko, galeux et fameliques, feront un festin.
Et voila, 3 semaines de Lifou. Des gens d une gentillesse sans nom, une douceur de vie inestimable.
Nous quittons les Legrand et tous leurs amis, l ame en peine. Nous les remercions sincerement de nous avoir consacre tout ce temps et de nous avoir fait vivre l ile.

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24.04.2007

Piondimié - Nouméa

Bien remis de nos émotions, nous laissons derrière nous Poindimié pour rouler toujours plus nord. Statistiquement, après 1 cyclone et 1 tsunami, il ne devrait plus nous arriver grand-chose !
La route rase la plage au plus près et traverse de nombreuse tribus aux échoppes vides. Un soir au campement, Gabriel trouve sur la plage une énorme porcelaine puante et la vieille de la tribu (on appelle ainsi les grands-parents) lui explique comment la vider et bien la nettoyer. Nous discutons longuement avec les femmes qui attendent leurs maris du retour de la pêche.
Une jeune fille nous montre comment ouvrir une coco. Ca nous fera un bon dessert. Les échanges sont d’une simplicité plaisante mais riches pour nous qui achetons la coco déjà râpée chez Super U où ramenons les coquillages de chez le marchand de souvenir.
Tous les kanaks que nous avons rencontré jusque là vivent simplement, ils se nourrissent de la chasse et de la pêche ou des récoltes de leurs champs, les maisons sont sans fioriture, juste le nécessaire.
Nous pédalons le Week-end de Pâques et constatons chez les hommes surtout les conséquences de 3 jours fériés : beaucoup d’alcool imbibé et de cannabis fumé. L’ambiance sur la route devient pesante, les conducteurs plus très prudents. Le drapeau français qui flotte depuis le début du voyage sur le petit vélo des enfants fait réagir agressivement plusieurs éméchés, alors nous l’enlevons et le confions à Christophe (un des habitants de la tribu du frère Prudence de Nouméa) que nous retrouvons par hasard au camping du billet de 500 à Hienghène.
Le paysage change pour laisser place à des falaises escarpées plongeant dans la mer. Nous traversons de larges estuaires marquant le fond des vallées et annonçant une belle côte pentue après la descente. Nous transpirons à grosses gouttes mais sommes bien rafraîchis par les cascades. Nous embarquons sur le bac de la Ouaième, le dernier existant, pour franchir une grosse rivière et offrons au passeur une binouze un peu chaude qui lui fait bien plaisir.
Le passeur est fonctionnaire, par conséquent salarié mais il ne manque pas de faire payer les voyageurs un peu naïfs. On nous a dit aussi, que les passeurs revendent leur place au plus offrant. La Province ne peut que donner son accord, faute de quoi c’est la grève, le bac est stoppé, paralysant le trafic sur la seule route existante ! C’est la Kanakie.
Au détour d’un petit bain dans une cascade nous faisons connaissance avec une famille qui nous a maintes fois doublée dans la journée. Les enfants font vite connaissance et nous terminons la route jusqu’au camping avec 2 jeunes cyclistes supplémentaires. Nous partageons un apéro entre parents et un bain maxi familial avec la mamie. C’est extraordinaire toute cette vie sous l’eau, poissons à gogo, corail, bénitiers, gorgones…, et j’en passe. Les enfants sont d’une aisance surprenante, font des apnées incroyables. Même Félicie fait des canards accrochée sur le dos de son père. Moi, plus méfiante, suis toujours à l’affût d’un tricot rayé, d’un cône super mortel ou d’une rascasse pas plus engageante. Bref, pas encore très détendue dans l’eau, mais ça va venir. J’ai bien réussi à surmonter les cobras et crocodiles d’Amazonie !
Fidèle à notre volonté de connaître au mieux un pays, nous faisons une visite au dispensaire de Pouebo pour Gabriel qui est fiévreux depuis 10 jours et Félicie qui se plaint d’une oreille. Grippette de l’île des Pins pur l’un, tympan perforé pour l’autre, nous taillons la route, nous sommes attendus dans d’autres dispensaires pour des résultats d’analyses ou des vérifications d’oreilles. Nous prenons tout de même le temps d’un détour par Pam, à l’extrême nord de l’île pour éviter un col en travaux mais surtout pour profiter des derniers kilomètres de piste sauvage avant le retour vers la circulation de la côte ouest. C’est ainsi que nous arrivons à Koumac, après la traversée de la chaîne, qui nous a réservé quelques belles grimpettes. 4/5 de l’équipage se plaint de maux divers, alors nous essayons le petit hôpital de la ville. Tout aussi sympa que les 2 autres. Antoine a une otite, Gabriel traîne sa grippe qu’il a refilé à sa sœur et Félice a toujours le tympan fragile. Allez, rien de tel pour s’offrir 2 nuits de repos dans une case !
La descente vers Nouméa sur la côte ouest, n’est pas aussi excitante que la montée sur la côte est. Il n’y a plus de tribu en bord de route et nous traversons de grandes plaines balayées par les alizés que nous avons plein nez, les villages sont plus espacés mais plus gros.
A Voh, un caldoche nous emmène en 4x4 apercevoir le fameux cœur de Voh et nous réalisons le talent de photographe d’Arthus Bertrand. On serait monté tous seuls, je ne sais pas si on aurait vu grand-chose.
Nous plantons la tente sur la plage de Gatope et sommes victimes d’une attaque à main armée par des nuages de moustiques piquant à travers t-shirts et pantalons dans un vacarme assourdissant, nous obligeant à battre en retraite dans notre igloo chauffé à la chaleur humaine.
Nos redoutables attaquant sont fidèles au RDV dès l’aube, nous ne tardons pas à plier bagages. Sur une grande ligne droite, une voiture s’arrête à notre hauteur. C’est Fred, un ami de la famille Mercat. Nous voici invités à Nouméa pour une sortie vélo dans le parc de la Rivière Bleue. Au passage, il nous donne les coordonnées de son ami Dominique, grand cycliste lui aussi (2 France-Calédonie à vélo), pour passer la nuit au village suivant. Nous passons une belle soirée à parler rencontres, voyages, vélo…
Le lendemain, Fred nous embarque tous dans son Audi, et nous faisons connaissance de Clémentine, sa femme, et de Alban, Fanny et Petit Jean. La petite famille part pédaler en France d’ici peu et nous leur proposons de rarmener nos tandems. Tout s’arrange pour nous qui voulions trouver un moyen de nous débarrasser de notre chargement pour finir légers notre voyage dans les grandes villes. Nous passons tous ensemble 4 jours merveilleux et faisons une magnifique balade dans le sud de l’île, avant d’embarquer sur le Betico (se dit Betitcho)
le célèbre traversier qui embarque les passagers pour les îles Loyauté. Les gens l’appellent en fait le Vomico, et on a bien compris pourquoi !

07:20 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

05.04.2007

Nouméa- Poindimié (suite et fin)

Nous apprenons donc l'alerte 1 au cyclone. Cela ne semble paniquer personne sauf moi évidemment ! Vanina nous installe chez elle, une chambre rien que pour nous dans une maison climatisée. Très appréciable vu la chaleur. Son mari travaille à la SLN, Société Le Nickel, comme tout le village. Le village en question appartient à la SLN qui loge gratuitement tous les travailleurs. Ils ne paient ni loyer, ni eau, ni électricité. Yannis, le mari de Vanina, nous emmène voir le chargement du bateau, nous explique le cheminement du Nickel et le fonctionnement de la roue-pelle. Entre temps, l'alerte niveau 2 est sur le point d'être déclenchée, alors nous patientons une journée de plus dans la fraîcheur de la clim. Le lendemain, le cyclone n'est plus que dépression tropicale, alors nous repartons bien reposés. Il fait toujours très chaud mais il pleut et il fait gris ce qui nous facilite l'ascension de 2 grands cols bien pentus à travers les mines. Par contre nous n'avons rien vu du paysage, c'est dommage, il parait que c'est splendide. Trois jours durant, nous pédalons sous la pluie nous abritant le soir sous les farêts dans les campings. Un soir, nous demandons à camper chez John, mais nous n'avons pas apprécié à temps son état général, celui ci est imbibé d'alcool et sous l'effet du cannabis. La soirée est très particulière, la soeur nous cuisisne un repas pantagruélique, et John nous conte maintes fois son service militaire en France. Le lendemain, l'homme a disparu, mais sa maman nous a préparé un petit déjeuner et s'excuse plusieurs fois de l'ivresse de son fils. Une femme charmante trop habituée à l'ivresse des hommes de son pays et les conséquences que cela engendre.
Un beau matin, c'est l'éclaircie. Nous voyons la brousse calédonniène sous d'autres couleurs. La route est coincée entre la mer et la chaîne de montagne et se faufile dans une végétation de bananiers, cocotiers... et là à moitié enfouies dans la brousse, des cases ou des maisons traditionnelles, des petites églises ou des écoles. Les hommes souvent éméchés farnientent en bord de route pendant que les femmes s'occupent des gosses ou travaillent aux champs.

Nous sommes tout proches de Poindimié quand plusieurs voitures ralentissent pour nous informer d'une alerte au Tsunami. Tout s'accélère, il nous faut impérativement trouver au plus vite une route qui grimpe. Bien lents et vulnérables sur nos vélos chargés et lourds, nous tardons à trouver un chemin de terre défoncé sur lequel nous pédalons comme des forcenés pendant 1 km (ça parait long) avant de tout abandonner sur le bord de la piste pour terminer à pied. Nous grimpons sur une coline et scrutons la mer. Les enfants pleurent leurs doudous peut être bientôt noyés.
Une heure plus tard, l'alerte est levée et apprenons par la radio que si la vague avait était plus grosse (parce qu'en fait elle ne faisait que 15 cm !!!), à l'heure où nous avons était prévenu, nous aurions fait une belle partie de surf. Grosse frayeur en tout cas.
Nous arrivons à la ville, tout chose, les habitants ne parlent que de la vague, tout le monde a eu très peur.
Au supermarché, Aline et Michel, les 2 instits de Cm2 du village, nous propose de venir sécher dans leur bungalow. Nous passons tout d'adord une bonne soirée et une nuit chez Anna et Benoît, rencontrés dans un camping en NZ avant de nous installer plusieurs jours chez mes "collègues". Leur parcours est passionnant : 4 ans sur un bateau, 2 ans à vivre au Chili et plein d'autres vadrouilles encore, de quoi passer de grands moments à refaire le monde autour d'un "p'tit raffraichissement". Jordi et Morgane leur deux grands ados s'occupent de servir la glace aux enfants, de bien régler la télé et de natter les cheveux comme des kanacks.

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02.04.2007

Nouméa-Poindimié du 22/03 au 2/04

Plusieurs faux départs mais ça y est nous sommes partis. Nous nous engageons pour la boucle Nord de la Grande Terre qui devrait nous occuper au moins 4 semaines. Nous sortons de la ville et enchaînons les cols les uns derrière les autres. Reprise, reprise après une semaine festive...Les Calédoniens ne manquent pas de nous encourager d'un signe de main ou d'un petit coup de klaxon. Nous trouvons facilement où planter la tente, ça ne choque personne que nous campions au pied de l'église dans un village. Nous nous raffraîchissons au passage dans la rivière La Tontuta, jamais vu une eau de rivière aussi chaude ! De Boulouparis sur la côte ouest, nous traversons la chaîne montagneuse par une des 4 transversales, celle la plus au sud. En chemin la tribu Saint Michel nous arrête pour célébrer le nouvel Igname. De la route, on sent déjà le cannabis et la bierre mais nous tentons l'expérience car nous avons très envie de ce premier échange avec une tribu mélanésienne. Il est 4 heures de l'après midi, et les femmes nous servent Igname, arbre à pain, poulet rôti, cerf et anguille, le tout arrosé d'un rosé bien frais et de musique "reggae" kanack. La végétation tropicale ne cesse de nous étonner. Nous faisons notre collecte quotidienne en bord de route de fruits de la passion, mangues, papayes, goyaves, pamplemousse, pommes citerne... Nous traversons le village de Thio, à peine visible car enfoui dans les arbres et la verdure, avant de nous installer pour 2 nuits dans une case, à l'ombre des cocotiers au bord de la mer. 2 garçons à vélo nous escortent, papotent curieux, puis disparaissent. Quelques heures plus tard à la nuit tombée, les 2 mêmes garçons reviennent accompagnés de leur maman pour nous apporter un sac garni de canne à sucre, et fruits de leur champs. 3 jours seulement sur les routes de Calédonie et déjà tellement de sourires, de visages et de belles rencontres. Une journée de repos à la tribu et quelques heures de baignade et de discussions avec une ribambelle de p'tits kanacks qui veulent tout savoir sur nos vélos, notre parcours et notre vie en métropole. Ensuite, nous empruntons "l'horaire" comme disent les gens ici. C'est une piste de latérite dont le sens de circulation change toutes les heures. Cette piste de terre rouge sang, magnifique, chemine jusqu'au col à travers la forêt tropicale. C'est tout simplement très beau. Dans la vallée, une école, des femmes qui discutent sous un faret. Nous demandons à dormir dans la tribu, Antoine se fait conduire chez le chef et fait coutume avec un manou. Austremoine, le chef, se fait un plaisir de nous accueilir et de nous conter des histoires sur son clan.
Le relief ne nous épargne pas, mais l'effort en vaut la chandelle, la montagne est chatoyante et luxuriante. Lors d'une pause en haut d'une côte qui en cachait plein d'autres, Vanina s'arrête à notre hauteur pour nous dire qu'elle serait très flatter que l'on accepte de dormir sous son toît. RDV à la poste à 17 heures. Tout de suite l'air devient moins chaud et les pentes moins raides (quoique) et nous nous empressons de gagner le village. Nous attendons à Kouaoua sur le parvis de la poste en compagnie des gosses, bavards et heureux de nous voir. Antoine propose, à la joie de tous, des tours de tandem. Moi, je discute avec des collégiennes et les enfants jouent aux cartes avec les autres.
"Eh madam, madam, faut pas faire le vélo, y'a l'alerte, y'a l'alerte au cyclone". (A SUIVRE)

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22.03.2007

Une semaine à Nouméa

Dans la salle d’attente de l’aéroport d’Auckland, nous apprenons que l’aéroport de La Tontuta est à 50 km du centre de Nouméa. Un système D se met en place grâce à l’aide de Serge, François et Maïté. Nous allons jusque dans le centre ville en bus, et faisons les yeux doux au chauffeur pour mettre les vélos sur les sièges, puis François nous récupère, recharge les vélos sur son kangoo et nous dépose chez Valérie que nous ne connaissons que par échange de mails. La maison est une auberge espagnole néo-calédoniène, « la tribu des Frères Prudence », et plusieurs jours durant nous fêtons le départ de Manu, un des co-locataires qui rentre en métropole. Nous rencontrons une foule de gens charmants.
Nous contactons Grand Cyril, copain de copain et frère de sa sœur…qui nous emmène en zodiac sur l’ilôt Goëland au large de Nouméa. Une heure de mer bien formée à surfer dans les vagues. Mieux que Disney ! Cyril nous initie au monde sous-marin du lagon d’une beauté incroyable. Il rassure tout le monde à propos des requins, trico-rayés, rascaces et cônes mortels. Le vendeur d’Intersport s’en est donné à cœur joie pour nous décourager de la baignade hors plage surveillée.
Grand Cyril emmène aussi les enfants, accrochés sur son dos, pour une petite partie de kite-surf. C’était éblouissant, surprenant et ça faisait un peu peur, surtout quand le kite s’envole (dixit Adèle, Gab et Félicie).
Nous passons du temps dans le centre de Nouméa, à observer la vie, les habitants, à ne rien faire ou attendre un bus à la fréquence hasardeuse. Nous retrouvons un petit goût du rythme sud-américain.



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16.03.2007

du 23/02 au 15/03 Wellington-Auckland, L'île du nord avec Pijack et MamJ

Nous débarquons du ferry à Wellington où nous sommes accueillis par Papi Jack et mamie Gigi. Retrouvailles et embrassades après 8 mois ; déballage de cadeaux, c’est encore Noël. Les enfants sont heureux de recevoir de nouveaux livres, cahiers d’activité et slips tout neufs.

Nous visitons la capitale du pays et y rencontrons les premiers Maoris. On se demandait un peu où ils étaient. La population sur l’île du nord est plus mélangée et abondante : Maoris, Japonais, Fidgiens, blanbecs…

Nous louons, à pas cher, une vieille voiture aux pneus lisses et à la batterie faible, mais sur laquelle nous pouvons sans remord poser les vélos à même le toit. Les péruviens nous ont appris à empiler les choses sans galerie ! Et c’est ainsi que nous partons à la découverte des routes et du pays pilotés par Gigi. A tour de rôle les enfants grimpent avec leurs GP et cela nous repose bien.

Nous ponctuons ce séjour de bains extraordinaires dans l’eau verte et mouvementée du Pacifique. Antoine est devenu spécialiste du surf sans planche. D’ailleurs il est blond maintenant ! Nous avons aussi testé les bains thermaux dans un camping près de Rotorura. Piscine à 38 degrés. L’eau sort de terre à 98 et tout un système est mis en œuvre pour la refroidir. Impressionnant dispositif. Toute la campagne fume. Dommage encore une fois que tous les accès soit privés et exploités. Nous zappons donc les bains de bouillasse bouillonnants, les cratères de volcan ou les eaux sulfurées aux couleurs orangées. On se contente des cartes postales. La visite de ce genre de site en Nouvelle- Zélande se fait sur des chemins de bois derrière des barrières de protection. En Bolivie, nous étions au bord des cratères à 5000 mètres, prenant garde à ne pas nous faire brûler par les projections de boue.

 

A Rotorura, nous testons les services de secours et d’urgence après un petit crash. Très rapides et efficaces. Le campeur de Pijack est sérieusement amoché à l’avant mais nous le réparons avec du scotch. Les gendarmes sont sympas, is lui donnent une amende en lui conseillant vivement de ne pas la payer !

Malgré l’incident, nous continuons notre route sur Tauranga où nous faisons halte chez Charlotte (ma copine d’enfance), Blair, Marco et Alec. Les enfants jouent ensemble et arrivent même à se comprendre. Marco et Alec parlent anglais principalement et comprennent le français. Nous allons à l’école Maori de Marco et passons avec lui et ses copains une matinée insolite à chanter et à danser. L’enseignement est dispensé en langue Maori uniquement et cela ne pose problème ni à Marco (de descendance plutôt viking vu la couleur de ses cheveux : jaune fluo selon Félicie), ni à nos enfants.

Un soir, Barry (beau-père de Charlotte) nous emmène en kayak voir les vers luisants. C’est absolument magique de pagayer au clair de lune et de voir tous ces points comme des étoiles accrochés aux parois des rochers.

 

Nous montons jusqu’au Cap Ringa, là où l’océan pacifique rencontre la mer de Tasmanie. D’un côté de grandes falaises découpées et battues par le vent , de l’autre de grandes dunes de sable.
Ne pouvant aller plus loin, nous rebroussons chemin pour Auckland. En cours de route, nous faisons une balade dans une forêt de Kaoris, arbres natifs gigantesques et monstrueux ; certains ont 4000 ans.


Nous nous posons 3 jours à Auckland dans une cabine en bord de mer et attendons l’avion. Nous embrassons Pijack et MamJ avant de nous envoler vers un autre coin du Pacifique.

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28.02.2007

Chch-Picton du 1/02 au 23/02

Nous disposons d'un mois pour rejoindre Picton, ou nous prendrons le bateau pour Wellington. 700 km que nous parcourons en petites etapes pour ne pas arriver trop vite. Plus que jamais nous prenons le temps de nous arreter chez les gens qui nous invitent ou chez qui nous demandons l'hospitalite. Aucun camping sauvage n'est possible de toute facon. Chaque espace semble apartenir a quelqu'un et tous les champs sont clotures. Les quelques rares acces aux rivieres indiquent clairement l'interdiction de camper.
C'est ainsi que pendant la traversee Est-Ouest, avant le col, nous campons chez Garry, Vicky et leur 2 grands ados. Ils nous offrent un diner un peu frugal pour des cyclistes mais nous apprecions cette premiere veritable rencontre avec les gens du cru. Les garcons de la famille sont des chasseurs et tirent sur tout ce qui bouge. Ils sont inquiets pour notre Gabichou national aux cheveux longs qui n'aime ni tirer au pistolet, ni se battre et encore moins jouer au foot. Que va-t-il devenir nous demande-t-on ?
La montee du col est courte mais tres raide. des cotes a 15%, ca fait super mal aux cuisses ! Pour la premiere fois Antoine demande a son passager de descendre et de pousser. Quant a Felicie et moi, nous optons pour une technique plus douce. elle pousse et nosu grimpons ces affreuses pentes en nous arretant tous les 2 piquets, soit 50 metres !
La remontee de la vallee est mignogne et la nature n'est pas agressive meme si cela n'a rien a voir avec la splendeur des Andes.
Un soir, nous campons au bord d'un lac et fetons les 7 ans de Gabriel. Un paquet de gateaux secs, une bougie et plusieurs nuages de sandflies, rien de tel pour un anniversaire memorable.
Fini ici la belle vie hotel-resto, nous sommes au regime beurre de cacahouette et pates au cheddar. Nous nous offrons quand meme une nuit dans une cabine et faisons decouvrir aux enfants l'ambiance pub et match de cricket autour d'une pinte et d'un coca.

Ensuite, nous choisissons l'opyion campagne profonde, vie locale et pentes plus douces. La route est deserte, les maisons et les villages parsemes. Felicie parcours quelques kilometres a velo, pas pour longtemps. Un camion l'oblige a se rabattre sur la gauche, elle derape sur les cailloux et fini sa course sur une cloture electrique ! Le velo est encore un peu grand.

Nous arrivons au camping de Reefton, trempes et esperons y trouver une cabine. Mais c'est LE weekend rallye moto et marathon et toutes les accomodations sont prises d'assaut. La receptionniste d'un backpacker a super pitie de nous (on demande toujours un service en amenant un enfant, ca aide) et interpelle les gens dans la rue pour nous heberger. Elle nous presente ainsi a Nigel, LE peintre du village qui nous accueille dans son camping-car au fond de son jardin. Il partage sa maison avec Mell qui joue au grand-pere avec les enfants. Petit-dej/tele et soins aux chiens-chiens. Nous nous y reposons 2 jours pleins apres 10 jours non-stop de velo. Antoine propose ses services pour decoller une moquette a l'anglaise (c'est a dire crasseuse) et demenager les copians de Nigel.

Reposes, nous repartons, pas pour longtemps. Dans un village du cru, Ken l'homme du cru nous propose de dormir dans son jardin. Il nous abreuve de bourbon-coca toute l'apres midi avec lequel je vais discretement arroser les plantes.
Grace a lui, nou srencontrons ALex la maitresse qui invite les enfants a passer une journee entiere a l'ecole. Grand moment de bonheur pour eux, et pour nous aussi. Nous voici separes quelques heures pour la premiere fois depuis 7 mois. Les enfants sont ravis de retrouver une ambiance d'ecole, de participer au Quoi De Neuf, d'aller en recre... bref, tout simplement, d'aller a l'ecole quoi !
Pour nous, curieuse journee chez Ken. Drole d'individu. Il ponctue notre journee sans enfant de tour de magie en tout genre et nous montre ses talents de sourciers pour nous divertir.
A la fin de l'ecole l'instit vole a notre secours et nous invite chez elle pour echapper aux griffes de notre hote.

Invites, inviter, invitation... combien de fois avons-nou sutilise ces mots dans nos textes ? Magie du voyage et des rencontres, dont on sait qu'elles peuvent-etre intenses et fabuleuses mais aussi courtes et ephemeres.

Nous terminons la soiree avec d'Assy, le mari d'Alex, jeune architecte revolutionnaire quincagenaire qui bosse pour 5 euros de l'heure !

Nous remontons la Buller River jusqu'a Murchisson. Gorges encaissees dans la foret. Nous sommes revenus sur les circuits et profitons du bruit des jet-boats mele a celui des crickets.
Apres Murchissons, nous roulons une apres-midi avec Ann et Georges, un couple de cyclos anglais. 65 ans, une forme eblouissante. Que c'est emouvant !
Puis de nouveau, quelqu'un sur le bord de la route nous attend pour nous offir l'hospitalite. Harvy nous propose une cabane amelioree avec poele a bois et douche solaire. Avec sa femme et sa fille, ils entrainent des chevaux a l'endurance pour les revendre. Ils vivent en quasi-autarcie et produisent 85 % de leur alimentation. Une vie saine et paisible, bien loin du metro-boulot-dodo. Ce mode de vie ne nous plairait pas toute l'annee, mais 2 jours, c'est agreable.
Il nous faut encore 2 jours pour atteindre la mer de Tasmanie. En chemin, nous passons une belle soiree avec un couple de cyclo hollandais et leur bebe qui participe au voyage sur le porte-baggage, ficele a son cosy.
Nous allons nous baigner dans les eaux vertes bordees de sable orange a Abel Tasman Bay avant de repartir sur Nelson.

Le genou d'Antoine est en bien mauvais etat. Il ne peut bientot plus marcher et nous cherchons une solution-bus pour rejoindre le ferry de Picton. Impossible de faire admettre aux compagnie de bus que les tandems peuvent se charger en soute. On a beau argumenter, dire que cela a toujours ete possible en Amerique du Sud. No way ! Nous appelons alors notre pote Nigel a la rescousse justement en mission peinture a Nelson. Peu soucieux des interdits, il nous case tous dans son pick-up 3 places, avec son chien, ses echelles et ses pots de peinture.
Ce contre-temps nous permet de passer une soiree au pub local avec les gens du pays.

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16.02.2007

Avec GrandJ et Andre dans le sud de l'ile du sud

Amerique Latine-Nouvelle Zelande. Un bond une grande marche, c'est comme un retour a la maison. Une langue que nous maitrisons bien et aussi un retour aux regles que nous avions oubliees.
Passage a la douane poue eliminer les grains de poussiere coinces dans les rayons des velos et desinfecter les piquets de la tente, un sourire aimable et determine.
Plus question de se bourrer a 7 dans une petite voiture et de charger les velos sur le toit. Attachez vos ceintures !
Mais aussi du papier hygienique dans toutes les toilettes, pas de dechets par terre. On peut traverser les routes sans risquer sa vie.Plus British que la Nouvelle Zelande, No Hay ! Bow windows, moquette epaisse, gazon coupe court, petits pois vert cru comme des billes dans les assietes et vieilles permanentees dans les tearooms.
La naute est belle et protegeee, bien protegee. Tous les sites touristiques sont annonces, balises, disciplines et accessibles aux handicapes grace a la main courante et aux petits chemins en planche de bois d'arbre.
Chacun sait a la minute pres pour combien de temps il s'engage.


Nous plantons la tente a Okains Bay en compagnie de Grand J et Andre dans un petit camping au bord du Pacifique. Les enfants nagent avec les marsouins et Felicie surfe les vagues. Nous ramassons des moules, qu Andre nous cuisine avec du sel !
Le camping est considere basique mais il est pourtant bien agreable car hyper-equipe a l'image de la NZ.
La rencontre avec une NeoZelanbelge dans un centre a touristes nous permet d observer gratis et de pres des albatros, des pingoins et des lions de mer. En regardant les oiseaux, Felicie pense " ils ont de la chance les oiseuaux de ne pas avoir a monter de cotes dans le ciel" Lors d'une balade, nous nous asseyons a cote des lions de mer, grosse masse inerte sur la plage. Ces enormes betes ont presque quelque chose d'agacant a se prelasser au soleil toute la journee. Un touriste francais nou sconseille de reculer car il parait que ca court tres vite. Difficile a croire et pourtant !
Tous les acces aux sites sont prives donc payants et il est tres difficile d'echapper aux circuits tout fait tres couteux.
Dans Milford Sound, nous campons "sauvage" au bord d'un lac bonde envahi de camping-car et de campeurs et envisageons bien sur de ne pas deposer de "donations" dans l'urne. La ranger de service ne manque evidemment pas a l'ordre et de reclamer son du. Nous y rencontrons des francais expatries en Nouvelle Caledonie et nous sommes invites a passer prensdre l'apero a Lifou et a Poindimie. Nous serons au RDV, c'est promis. Une superbe promenade dans le bush, sur un chemin tres escarpe nous amene a une cascade. Andre perd l'equilibre, fait un beau soleil et manque de peu le gros bouillon. Ouf, c'est lui qui avait les cles
Nous passons saluer le Mont Cook, plus grand sommet du pays. Respect, il est vraiment majestueux. Nous etablissons le campement au petit camping de Glentanner, calme et tranquille, vue sur le King. Nous montons admirer le glacier du meme nom, un des rares de la planete a ne pas reculer mais a avancer. Le sentier emprunte des chemins de bois et des ponts suspendus, ideal pour une balade en famille. Nous rentrons detrempes et apprecions les faicilities. Nous allumons un bon feu pour faire secher nos habits et griller les semelles d'Antoine (c'est de ma faute, c'est vrai).

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10.01.2007

Mendoza-Valparaiso- du 24/12 au 3/01

Ah quel bonheur de refaire du velo après 3 semaines d’arret ! Le contact avec les gens est tres different quand nous sommes nomades.
Dans la banlieue de Mendoza, au milieu d’une cote, une dame arrete sa voiture pour nous attendre, un bouquet de fleurs dans une main, dans l’autre une bouteille de champagne. C’est Noel, nous dit-elle !
La reprise est un peu dure, et ça monte. Nous sommes en rade d’eau, loin de tout et demandons a planter la tente dans une station thermale. Pendant 2 heures nous attendons la reponse du patron qui fait la sieste, et en patientant, nous profitons de la piscine d’eau minerale. Quand il nous donne son accord, nous plantons la tente sur une epaisse etendue d’herbe grasse et confortable, pour la premiere fois.
Nous reveillonnons de pate de foie gras et degustons le champagne chaud dans nos quarts metalliques. Que rico !
Le lendemain, dans un camping de l’automobile club d’Argentine, nous assistons aux festivites traditionnelles du 25 decembre. Les gens viennent au camping en famille et font un asado (BBQ partie) jusqu’au soir. Les enfants jouent dans la piscine, les grand-meres tricotent, au son de l’autoradio. L’ambiance est familiale et sympa.

La route est facile et monte tranquillement le long du Rio Mendoza. Les enfants l’appellent le rio Nesquick tant l’eau est boueuse.

Les rafales de vent sont parfois si fortes qu’Adele monte la cote sans pedaler.

Nous faisons une pause a Uspallata au coeur du decor de 7 ans au Tibet. On prolonge au maximum les derniers jours d’Argentine en faisant de petites etapes. La frontiere n’est plus tres loin. Un arret a Polvaderas, village fantome depuis la cessation de l’activite ferroviere.

Nous nous installons dans l’ancienne gare et Luis le gardien du groupe electrogene du village nous offre les comodites de sa garçonniere.

Puis Punte del Inca, dernier village avant la frontiere. Le village est repute pour ses eaux chaudes et nous avons la mission de nous baigner pour Estelle et Manu, nos amis. Pas de chance, le site est ferme. Les rangers ont fait fermer les sources en vue de les ameliorer et de faire payer l’entree. 2 ans se sont ecoules, les travaux n’ont pas commence et le village meurt. Les touristes ne restent plus pour dormir et manger, seulement le temps de photographier le pont naturel.

Un camion vient nous chercher pour passer le tunnel-frontiere. Puis nous entamons la descente vertigineuse, mains serrees sur les freins. Nous doublons l’interminable file de voitures qui fait la queue pour passer la douane. Une quinzaine de lacets tres serres, et tres vite nous descendons. Les camions sont en premiere et nous les doublons tous. Heureusement qu’on n’a pas fait le trajet dans l’autre sens ! Deprime assuree.

En 2 jours , nous atteignons Los Andes, notre premiere ville chilienne, juste a temps pour voir le feu d’artifice de la nouvelle annee, en compagnie d’un cyclo argentin.

Nous prenons la direction de la mer que nous reniflons depuis le haut du col. C’est un vrai plaisir de retrouver cette odeur si familiere. Tres vite la route se transforme en autoroute et nous terminons en bus.

A Viña Del Mar, nous sommes acueillis chez Enikö, Maximiliano et Lemoisza avec qui nous passons 5 jours merveilleux.

Plusieurs jours devant nous avant de prendre l’avion a Santiago, nous nous baignons et glandons.

 

Voila c’est la fin du premier volet de notre histoire. Nous nettoyons et emballons les velos pour le grand bond au dessus du Pacifique. Plus de 6 mois deja que nous sommes nomades et sans contraintes, que nous n’avons pas de reveil-matin et que nous vivons d’amour et d’eau fraiche. Nous profitons au maximum de chaque instant, de chaque rencontre et de nos enfants. Hasta la vida !!!

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05.01.2007

Bonne annee 2007

A tous ceux qui nous lisent, nous souhaitons une excellente nouvelle annee.

Le 15 janvier, nous nous envolons pour la Nouvelle Zelande. Un premier chapitre de notre voyage se termine et nous en sommes tout chose. Nous avons adore voyager au coeur de l'Amerique du Sud, et y avons rencontre des peuples tres differents et sympathiques. Partout, les enfants ont ete considere comme des rois.
Jamais nous ne nous sommes sentis en danger, meme dans les parties les plus reculees de l'Altiplano.

Nous quittons l'Amerique latine avec 3300 kilometres au compteur.
On vous laisse calculer le nombre de tours de pedales !  

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30.12.2006

Mendoza et alentours du 1/12 au 23/12

Sachant depuis peu que nous aurons la visite de grand-pere a Mendoza, nous modulons notre programme velo et louons une Suzuki fun pour 10 jours, direction le sud et la region des lacs, loin tres loin, dans la nord de la Patagonie. L argentine est un pays tres vaste, gigantesque meme, qui parait sans limite. 2 fois moins peuple que la France aussi.
Quand nous avons passse la frontiere tout la haut a la Quiaca, un panneau indiquait Ushuaia a 5175 km ! Les etendues desertiques sont immenses et tout est loin de tout.
La Suzuki nous promene au milieu de paysages dignes de decors de films. On s imagine aussi parfois plante dans des decors de trains miniatures. Difficile a decrire tellement cela semble irreel.

Puis la region des lacs. Grand oasis de verdure. Chaque jour, nous croisons des dizaines de cyclos. On a un peu la rage de savoir nos velos a Mendoza !

On retrouve d ailleurs avec joie sur leurs velos, François et Marie les parisiens, avec qui nous avions roule sur le Salar. Et puis aussi Pierre, rencontré a Potosí. On en profite pour faire une parrilla et se raconter des histories de cyclo !

 

De retour a Mendoza, nous rendons la voiture un peu amochee. On ne s est pas prive pour s amuser sur la tole ondulee et une pluie d oeufs de poules glacee a serieusement cabosse le toit.

 

Nous attendons paresseusement l avion de grand-pere a l auberge de jeunesse. Les enfants, a defaut de faire de l ecole, perfectionnent leur brasse dans la piscine et leur espagnol. Les gens sont scies de les entendre parler !

 

La ville de Mendoza est propre et agreable, les rues sont bordees de sycomores et de platanes, les places sont lechees. Pourtant, tres vite on s’y ennuie. Comme dans toutes les villes d Amerique du Sud, Mendoza est construite au carre, avec des rues parralleles et perpandiculaires. On les appreciait au Perou ou en Bolivie après plusieurs jours d’ isolement, mais maintenant on prefere nettement les decors de films et les grands espaces.

 

A l’aeroport, nous attendons l’avion de notre visiteur : desmorado, nous dit-on. Malgre nous, nous nous y attendions. Une voix nous annonce regulierement que nous aurions des precisions dans la demi-heure. Finalement on a attendu 3 heures ! C’est le bordel organise de l Argentine. En Bolivie, c’etait l’anarchie, on avait attendu l’avion pour l’Amazonie toute la journee, pour raisons meteorologiques. Pourtant il faisait grand beau au depart et a l’arrivee !

 

C’est bientot Noel et grand-pere nous offre une location de 4x4 pour rouler sur le ripio. Une autre boucle au coeur de paysages sompteux. Mais la malchance s acharrne contre nous, ce qui nous donne l’occasion de perfectionner notre vocabulaire dans le champs lexical de la crevaison et du pneu. Nous visitons toutes les gommerias du coin pour trouver des pneus pas standards !

Peu importe si nous ne sommes pas alles jusqu’a la vallee de la lune comme prevu initialement, nous avons dormi au pied de l’Aconcagua, nous nous sommes baignes dans les eaux cristallines des rios et les enfants ont bien profite de leur grand-pere !

Nous fetons Noel simplement, atables a la terrace d’un bon resto a deguster un bife de chorrizo et a boire du Malbec. Les enfants deballent leurs tout petits cadeaux, transportables a velo, et ils sont ravis.

 

Nous ratons le reveil pour ramener GP a l’aeroport. Pas grave, l’avion est encore annonce desmorado., croyons-nous ! Nous refaisons le monde au bar et après plusieurs cafes, nous entendons enfin le haut parleur appeler une ultime fois le nom de Perus. On ne l’avait pas reconnu en espagnol ! Pas d’embrassade dechirante, JP court donner son billet au stewart pas content ! Finalement, c’est nous qui avons retarde l’avion.

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30.11.2006

MONTEROS-LA RIOJA du 23 au 29/11

Nous quittons Monteros tres tot car il fait une chaleur accablante. Pendant 2 jours, nous roulons de station-service en station-service pour nous requinquer dans la fraicheur de la climatisation. L eau de nos gourdes est chaude comme les sources d Abra La Raya !!!
La route principale est tres empruntee alors nous pedalons plusieurs km sur la piste parallele qui traverse une multitude de petits villages. Nous y renonçons cependant assez rapidement car les gens sont tellement avenants et accueillants qu ils nous arretent  tous les km pour un brin de causette et on n avance plus. Et puis les gens ça implique forcement des chiens et ils nous attaquent sans cesse. Il s en ait fallu de peu pour qu Adele perde un morceau de jambon !

Apres avoir longe la cordiliere pendant un temps, nous regrimpons une colline au dessus de 3000. Nous changeons doucement de decor, c en ait fini de l humidite de la plaine. Les arbres ont change. Seuls subsitent des arbustes epineux trop bas pour faire de l ombre. La montee du col est penible, il fait tres tres chaud, il n y a plus de station-service pour nous raffraichir du soleil vertical et les arbres sont ridicules. Nos fesses brulent sur les selles. Je ne peux plus m asseoir ! Alors on imagine l automne en Normandie doux et pluvieux…

 

Puis la chance nous sourit. Un orage detraque le temps pendant 3 jours. Il bruine, il fait bon alors nous avançons au plus vite. Nous traversons Catamarca, capitale de la province du meme nom, et continuons notre chemin vers le sud. Nous profitons du repis climatique pour rouler sur la route plate et ennuyeuse du desert dans lequel ne poussent que des oliviers et des epineux sur un terrain de sable. Antoine se demande si les cultivateurs alternent olives noires et olives vertes ! Heureusement nos haltes du soir dans les villages sont sympathiques, agreables et riches de rencontres.
Il suffit juste de se poser sur la place principale et d attendre. En l espace d une demi heure, les habitants vous apportent de l eau, offrent bonbons et autres aux enfants, et vous trouvent une solution pour dormir : une chambre chez l habitant, un bout de pelouse pour planter la tente. Les argentins ont un reel sens de l hospitalite et de l accueil.

Le soleil est revenu et nous arrivons peniblement a La Rioja. Finalement, a bien reflechir et pedaler, mieux vaut un beau col long et ombrage qu une route plate et facile sous 45 degres avec vent dans le nez ! Pour s occuper, nous faisons les tables d additions et de multiplications, recitons les fables, … Gabriel va tellement vite qu il s attaque maintenant aux tables de multiplications de 6 et 7 !

A La Rioja, il fait deja un bon 40 degres a l ombre et les gens nous disent qu il fait presque frisquet pour la saison et que la chaleur revient bientôt. Au secours, 600 km de plus sur cette route, c est trop pour nous. On  n est pas en voyage pour faire des trucs qu on n aime pas ! Nous sommes ecrases, assomes et creves alors nous decidons de prendre un bus direct pour Mendoza. En attendant le bus de nuit sur la place de la ville, les enfants jouent avec un groupe de filles de la DDASS locale, surveillees par une bonne sœur. Antoine drague la mere superieure et nous voici accueillis au couvent. Nous rencontrons aussi les autres sœurs et Antoine arrete la ses avances. La mere nous propose une chambre pour nous reposer et nous doucher, nous offre des sandwichs. Nous faisons la veillee avec les filles, chacune nous montre quelques pas de danse orientale.


Nous attendons le bus d 1h40 au terminal, les enfants dorment comme des clochards sur les bancs. Le bus arrive enfin, mais la soute est deja pleine, impossible de charger les velos ! Rate.
Il est 3 heures du matin, nous sommes toujours sur nos velos a chercher une chambre d hotel dans la ville. On est retourne au couvent mais les sœurs dormaient.
Nous reussissons a grimper dans un bus le lendemain en prenant un billet fractionne : La Rioja-San Juan-Mendoza. Dans le bus il y a la climatisation, il ne fait que 35 et c est bien agreable.

 

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28.11.2006

MONTEROS 21-22-23 novembre

Le charme du voyage a velo, c est que l on est oblige de s arreter dans des villages ou des petites villes sans interet reel, mais dans lesquels les gens ne nous attendent pas et n esperent rien de nous. Nous partageons alors leur quotidien, prenons le cafe dans les memes bistrots et discutons sur les memes bancs publics.
Pendant notre arret force de 4 jours a Monteros, les ados attendent chaque jour a la meme heure notre venue sur la place pour discuter avec les enfants ; chaque jour aussi nous rendons visite au docteur qui surveille les etats de sante et de deshydratation des uns et des autres. C est alors l occasion d une petite discute… Nous excellons maintenant dans l espagnol medical !!! Analysis de la materia fecal, de la caca, gusanos …
Nous fetons l anniversaire de Felicie, petitement, en promettant un bon resto quand tout le monde sera retabli. Elle souffle fierement ses 5 bougies en deballant ses modestes cadeaux dans l hotel a cafard.
Finalement nous n aurons pas vu passer ces 4 jours !

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27.11.2006

CAFAYATE-MONTEROS 18 au 21 novembre

La famille Grimaux (nos amis argentins) s est levee tres tot pour venir nous retrouver et partager un aute petit bout de chemin. Ce sont des gens genereux et entiers. Nous sommes heureux de les revoir et touches qu ils aient fait tout cette route.
Daniel repond a toutes nos questions et nous commente ce que nous voyons. Dans une descente, Antoine pile pour ne pas ecraser une enorme araignee, de la famille des tarentules, grosse comme mon poing ferme. En France, on les voit dans les zoos !
Daniel l attrappe pour que nous l observions, Adele la prend dans ses mains, et moi je regarde de loin. Elle n est pas dangeureuse certes, mais tres impressionnante ! Selon Adele, c est doux comme un chat. Encore une histoire de chat !
Nous nous quittons a Amaicha Del Valle, les adieux sont douloureux, car peut-etre ne nous reverrons pas. Depuis la crise economique de 2001, la situation des argentins est difficile et ils n imaginent plus pouvoir voyager un jour. Un billet d avion Buenos Aires-Madrid coute 1200 dollars aller simple. Achete en Espagne le billet vaut 300 dollars l aller-retour !!! Avant 2001, 1 peso valait 1 dollar. Aujourd hui, au change, on a 3 pesos pour 1 dollar ou 4 pour 1 euro.
Les salaires moyens des profs sont 4 fois inferieurs aux notres. Tout ça pour dire qu il va falloir etre patient avant d avoir la visite de Daniel et Griselda en France.
Nous attaquons un autre col qui passe a 3000 metres et reprenons le rythme lent qu est celui de l ascension. Nous visons le refuge en haut du col pour passer la nuit mais nous ne trouvons qu un abris bus ! La situation  n est pourtant pas deseperee. Deux argentins nous offrent l hospitalite dans leur hotel a Tafi Del Valle. Concertation familiale pour choisir entre camper dans les nuages ou dormir au chaud dans un lit. Nous laissons le choix aux enfants qui preferent le confort au bivouac. Nous descendons a fond, il fait tres froid et nous n avons plus nos vetements chauds pour nous couvrir, puisqu ils sont partis a Mendoza avant nous. Nous enfilons aux enfants tout ce qu il nous reste et arrivons a Tafi congeles mais accueillis commes des rois. Une chambre a deux pieces rien que pour nous.
Alors que nous nous preparons a repartir, casques sur la tete et couches aux fesses, Julio est surpris et tres decu. Il se demande pourquoi nous ne prenons pas le temps d une nuit de plus. Une nuit sur un voyage d un an ! Nous ne nous faisons pas prier et acceptons avec plaisir. Nous passons la journee a jouer au Master-Mind et aux dames, a flaner et a regarder les nuages qui recouvrent curieusement les montagnes, comme de la meringue collee sur de la tarte au citron.
La descente dans les yungas est magnifique, plus on descend, plus il fait chaud. Nous la savourons km apres km car cette descente tourne une page de notre voyage. C en est fini de la montagne et de la cordiliere. Nous voici arrives tout en bas de l autre cote, cote Atlantique (meme s il est a plusieurs centaines de km).
Nous nous arretons avant l heure dans la petite ville de Monteros. Adele et Antoine sont de nouveau malades et nous nous resignons  a envisager un check-up complet et familial.

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26.11.2006

SALTA-CAFAYATE du 10/11 au 17/11

Nous attendons tranquillement le week end pour partir. La famille Grimaux vient nous chercher tot le matin, nous chargeons la voiture de toutes les saccoches et nous quittons Salta sur nos velos legers. Nous allons tres vite et Daniel, prof de biologie, nous explique tout sur la vallee que nous remontons, le climat, les formations geologiques et les champs de tabac.
Nous parcourons 80 km jusqu au camping qui borde un reservoir d eau douce et retrouvons Grieselda qui fait l intendance.
Nous prenons un bon bain raffraichissant avec Nahuel et Agustin les garcons de la famille avant de s enfiler une parilla sous les etoiles, cuisinee par Daniel.
Nous repartons le lendemain en changeant les equipes sur les velos. Felicie prend place dans la voiture et moi je me propose de l accompagner pour la surveiller. Les garcons, ados, sont clients pour faire du tandem. Tout le monde est satisfait, journee tranquille. Avant de nous quitter, Daniel nous deniche un petit coin de paradis au bord du rio pour planter la tente. L eau est claire et chaude, les plages sont de sable. En jouant gabriel se tort le genou et ne peut plus marcher. Nous v´la bien !!!
Nous repartons dans la fraicheur du matin et nous faisons rattrapper par Celine et Marc, un couple de Cyclo suisses. Lui est pediatre, elle, kine et ils tombent pil-poil. Nous leur demandons un avis medical sur le genou de Gabriel mais rien de grave. OUF !
Nous roulons un peu ensemble, puis ils nous quittent presses d arriver a Cafayate pour s enfiler un p´tit blanc bien frais. On aurait fait pareil vu la chaleur ! Pour nous le raffrachissement sera un bain dans la riviere et quelques gorgeees de l eau chaude de nos gourdes. Nous campons au bord du meme rio que la veille plus en amont dans la quebrada.
La route est belle, sauvage et deserte, seulement quelques habitants ca et la au fur et a mesure que l on se rapproche de la ville.
Nous arrivons a Cafayate, assomes par la chaleur, mais la ville est bien equipee : des platanes, des terraces de cafe, du bon vin et un camping avec piscine sans chlore, mais avec algues et bestioles qui flottent.
Une autre famille francaise est installee au camping, alors pour nous ce sont les vacances. Les enfants jouent et nous pouvons discuter tranquilles. Encore une rencontre bien agreable.
Yann et Sandrine voyagent en voiture et descendent a Mendoza, aussi nous proposent-ils de nous decharger de quelques kilos. A force d acheter des appareils photo, on commencait a etre charge !

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24.11.2006

SALTA du 6/11 au 10/11

Nous posons nos affaires dans une auberge de jeunesse qui tous les matins nous sert des petits dejeuners delicieux avec cafe a volonte. Les enfants trouvent le monopoly, le jeu d echecs, de dames et de dominos et refusent de faire autre chose que de jouer. Alors, nous jouons.
Nous reussissons a trouver nos amis espagnols avec qui nous passons une journee memorable et formidable.. Nous montons en telepherique sur la colline qui domine la ville, nous allons au bar... Ils nous invitent le soir au resto et commande en douce un maxi gateau d anniversaire avec plein de bougies pour Felicie et moi.
Nos excursions en ville pour faire des courses nous prennent un temps fou. Le temps qu on se leve, le temps d un cafe, 2 cafes, 3 cafes et d une partie de dames, nous arrivons en ville vers midi et demi et tout est ferme jusqu a 17 heures. Siesta oblige ! . On a un peu de mal a se faire a ces nouveaux horaires. Au Perou et en Bolivie, pas de regle et pas d horaire, on trouve de tout a toute heure !
Un soir, nous nous rendons chez Griselda et Daniel pour une parilla geante (BBQ partie,  c est la tradition en Argentine) au terme de laquelle nous les invitons a nous accompagner quelques kilometres.

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10.11.2006

LA QUIACA-SALTA du 26/10 au 6/11

Villazon (Bolivie) - La Qiaica (Argentine), 2 villes distantes d'un pont, et pourtant, quel contraste ! Les gens possedent des voitures particulieres et nous assistons a un defile de R12, 504 Pigeot, R9, R6... et plein d'autres encore. Nous elisons domicile dans un hotel de contrebande ou les mamas paraissant peser 120 Kg investissent la cour, se deshabillent, et en l'espace de quelques minutes retrouvent leur taille de guepe une fois delestees de la multitude de fringues et sacs de marque qu'elles cachent sous leurs jupons. Meme les petits sur le dos de leur mere font partie du jeu !
Nous attendons Claire et Thierry, 2 p'tits caennais bien d'chez nous avec qui nous avons rendez-vous. C'est drole de se donner rencard a des millier de Km de chez soi. Bien sur, nous passons une bonne soiree en leur compagnie.
Nous renfourchons nos velos apres le breack de la Bolivie, direction le sud. Gabriel n'est pas tres en forme, aussi nous demandons l'hospitalite dans un village pas tres loin de la frontiere. Un maitre d'ecole nouspropose un hangard dans sa garconniere. Les enfants jouent avec les eleves internes de l ecole. On sent que les Argentins ont moins peur de nous et le contact est plus facile. Le lendemain, nous profitons d'un fort vent dans le dos pour parcourir en 2h30 les 50 km qui nous separent d'Abra Pampa. C'est un record pour Adele aussi qui effectue la totalite du trajet.
Nous prenons deux jours enters pour visiter Abra Pampa : l'hopital, le labo d'analyses, la place...
Nous sommes tous plus ou moins mal en points et l'etat de Gabriel necessite une consultation. Ce nest pas le cholera mais une salmonellose qui nous attaque. L hygiene des comedors populaires et des restaurants de Bolivie etait tes mediocre.
Nous quittons doucement les hauts plateaux pour descendre progressivement dans les etonnantes quebradas coloreees. La roche est  multicolore, la montagne striee, dasn la valle coule une riviere.
Nous faisons etape a Humahuaca. Antoine est completement hors-service et nous refaisons le circuit hopital-analyses pour finalement lui trouver des amibes. L arret fortce nous permet de rencontrer GAbriella, Jorge et Edu, 3 espagnols de MAdrid jeunes, beaux, sympas...Nous passons une soiree 100% espagnole a parler espagnol. Nous sommes tes fiers de nous. Nous nous donnons RDV 5 jours plus tard a Salta.
Ente temps, nous prenons plaisir a rouler sur la jolie route 9 qui verdit au fil des kilometres. Tous les villages sont beaux et valent la peine de s y attarder.
Lors d une pose desalterante, nous faisons une renconte inattendue : Laurent et Megane. Ils osnt sponsorises par Renault pour parcourir le monde a pied et en voiture. Ils amenetn leur voiture a un eville, se font remonter au point precedent en bus, et retournent chercher leur voiture a pied. ILs descendent le chemin de l inca entre Cuzco et Mendoza. Ils ont deja sorti 9 livres. Belle carriere !
De noter cote, on leur raconte notre parcours et notre histoire, ainsi que la case de notre appareil photo. Laurent propose aussitot de nous preter une machine jusqu a Salta. Nous sommes tout heureux de repartir avec de quoi photographier le nord de l Argentine, un peu moins d avoir discute si longtemps et de contrer le vent tes violent qui se leve tous les jours vers midi. Nous l avions oublie celui la. Nous pedalons a 7km/h dans les descentes et c est un peu dur psycologiquement.
Nous roulons au coeur des quebradas pendant 2 jours encore en visitant Tilcara (ou nous rencontrons 2 caennais et Fred et Celine un couple sympa) et Purmamarca et la montagne aux 7 couleurs.
Nous passons un col avant Jujuy qui nous offre un changement de decor radical : tout est vert comme dans le pays d Auge. La petite route jusqu a Salta nous ravie, elle serpente entre les arbres. Le temps devient couvert, c est comme a la maison !
Au col, nous sommes attendus par Daniel, Griselda et Agustin une famille argentine un peu ecolo, un peu cyclo, ils nous invitent a diner chez eux. Notre niveau d espagnol nous permet maintenant d echanger sur differents sujets et les conversations sont plus riches.
Noter programme promet d etre bien charge a Salta !

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POTOSI-VILLAZON

Nous restons plusieurs jours a Potosi confortablement installes dans un hotel a Lonely Planet. On flane, on visite le muse de la monnaie et on fete mon anniversaire.
Antoine et les enfanys visitant les mines d argent pendant que je les attends a l exterieur. Impossible pour moi de faire plus de 10 metres dans le tuyau comme dirait Felicie.
Nous decidnos de nous rendre a Uyuni en bus. J avoue avoir ete un peu decouragee par la route precedente et la perpective d une piste difficile ne m enchante guere.
Sur le marche, je suis victime de la fameuse agression decrite dans tous les guides et que l on a du mal a croire tellement c est gros : quelqu un me jette du yaourt sur le pantalon (pour une fois tout propre), quelqu un d autre me tape sur l epaule pour me prevenir que j ai du yaourt. Normalement, ensuite le premier des protagonistes est cense me piquer mon porte-monnaie dans la poche. Desillusuion cependant, la boursoufflure dans ma poche n est autre que le rouleau de PQ.
2 gentilles dames me prennent par le bras et me conseille de deguerpir au plus vite, ce que je fais.
La piste pour Uyuni est cabossee et poussiereuse mais incroyablement belle. Elle traverse des quebradas, longe des ruisseaux, se perd sur une crete, plonge dans une vallee… Et puis parfois, un village, quelques personnes qui lavent leur linge.
Uyuni est une ville du bout de quelque part a l ame etrange. C est poussiereux et on a l impression  que  la ville attend qu il se passe quelque chose.
Nous visitons le fabuleux cimetiere de trains. Les enfants se regalent dans le dedale de wagons, locomotives, rails et vieux accessoires. Nous prenons 3 malheureuses photos avec notre appareil argentique.
Pendant plus de 2 heures nous negocions un tour en 4x4 dans une agence. La dame est tres patiente mais elle sait qu elle nous vendra son tour. Elle nous ecoute, attend,…, on negocie, renegocie pour finalement nous mettre d accord. Je sors alors de l agence pour retirer des dollars afin de regler l expedition et je tombe nez a nez avec Marie et Francois, un couple de cyclo francais.. La rencontre est inattendue, mais le courant passe vite. Poignees de main, bavardages. On decide alors de se grouper pour payer moins cher et partager un petit quelque chose. Nous retournons tous voir la dame qui palit. Nous lui faisons tout re-expliquer, recommencer pour finalement lui annoncer que l on allait reflechir. Elle n en croit pas ses oreilles.
Nous allons alors acheter le meme tour dans l agence voisine, moins chere.
Nous nous arrangeons avec le chauffeur pour qu il nous depose a 30 km de l ile des pecheurs. Le compteur de la voiture est casse, mais nous serons pile a 30 km de l ile. Nous roulons tous les 7 sur le salar pendant 2 heures. C est feerique, magique et blanc aussi. Nous aovns l impression d etre a la montagne sauf qu il n y a pas de pente. Felicie donne ses premiers coup de pedale, elle est fiere comme un coq.
Nous embarquons ensuite tous dans le 4x4 avec les 5 velos, toutes les sacoches, la roue de secours, la cantine et la bouffe pour 4 jours.
Nous voyons un panel de merveilles geologiques : lagunes vertes, bleues, rouges, geysers, bains thermaux, montagnes multicolores. Nous passons des cols a 5000 metres ou meme les touffes ne poussent plus. Nous sommes secoues comme dans une essoreuse a salade sur les pistes jusqu a Tupiza. Dans la voiture, avec nos amis on chante, on refait le monde, on rigole bien. Francois prend des photos pour nous, il mitraille.
Tupiza est coeur d une quebrada somptueuse. La terre est rouge sang, la montagne est curieusement decoupee. Nous nous offrons une promenade a cheval dans ce decor surnaturel.
Notre tour en Bolivie touche a sa fin et nous prenons le bus pour atteindre la frontire a Villazon.


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04.11.2006

un peu de patience

Nous avons rencontre Laurent Granier, un ex de chez Renault ,qui nous a prete un appareil photo numerique pour approvisionner le blog. Un grand merci a lui.
Un peu de patience, donc, on se remet vite a l ecriture des textes et la mise en ligne des photos.
Nous sommes aussi debordes, a manger au restaurant et a rencontrer plein de gens tout le temps. L Argentine, c est pas le Perou !

22:51 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (6) | Envoyer cette note

16.10.2006

grosse panne

Notre appareil photo numerique n a pas supporte la chaleur de l Amazonie et est tombe en panne. La garantie est dans un des nombreux cartons a la maison.
Nous ne pouvons donc plus alimenter le blog en images. Nous cherchons une solution de depannage.
En attendant vous pourrez toujours lire les textes meme si c est beaucoup moins drole !!!
On compte sur l Argentine pour solutioner notre probleme.

19:02 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

12.10.2006

La Paz-Potosi du 3/10 au 11/10

Nous quittons La Paz en bus apres avoir essaye une ultime fois de recolter quelques paquets a la poste restante. Beaucoup d entre eux resteront aux mains des boliviens. Dommage, la poste argentine devrait etre plus performante.

Nous parcourons les 250 km qui nous separent d Oruro confortablement installes aux premier rang du bus, musique traditionnelle a fond dans les oreilles. Altiplano, tres plano, un peu monotone.

A Oruro, nous essayons de visiter le musee qui detient une grande quantite de mineraux et pierres precieuses. Antoine trouve le detenteur de la cle mais le ciel est couvert, il fair un peu sombre et comme il n y pas de lumiere dans la piece, la visite n est pas possible. C est la Bolivie ¡

Nous pedalons sur le plat, le long des lacs Uru Uru et Popoo et rencontrons un americain en mission humanitaire au paisible village de Machacamarca. Les enfants du village sont fascines par les tandems et nous leur offrons une petite boucle a chacun leur tour. Ils sont ravis et nous laissent repartir avec regrets. Nous bivouaquons 2 nuits de suite dans la pampa au bord de la ligne de chemin de fer et avons le plaisir de voir passer le train a plusieurs reprises. Une fois dans un sens, une fois dans l autre.

 

Apres la douceur des nuits amazoniennes, nous retrouvons les nuits glaciales de l altitude. On habille les enfants en multi-couches : t-shirt thermique, polaire, drap thermique, duvet et sur-sac en soie. Il gele tres fort dans la tente. Dommage que l on n ait pas le pastis car nous avons les glacons dans les gourdes.

 

A Popoo, village minier, nous nous faisons voler notre nouveau drapeau francais amoureusement cousu par cousine Sandrine. Ah les sal…. Il etait pourtant superbe. Heureusement que nous en avons d autres en reserve.

A Challapata, une question se pose a nous : prendre la piste jusqu a Uyuni ou bien la route asphaltee jusqu a Potosí. On choisit la deuxieme solution la pensant plus logique pour notre itineraire.

 

Le revetement est tout lisse, tout neuf et la route s eleve doucement dans les montagnes pelees. Nous nous arretons le soir pour planter la tente dans un coin a moutons, a lamas et a boliviens gardiens de troupeaux. Plusieurs hommes nous rendent gentillement visite et nous indiquent une source chaude a quelques metres de la tente. Nous nous delassons donc  dans un bain de boue chaud. C est doux, c est bon, c est beau mais ca ne sent pas bon.

 

Il faudra que l on accepte de sentir les oeufs pourris jusqu a la prochaine douche c est a dire 5 jours plus tard.

 

A partir de la, les choses se corsent. La route devient plus pentue nous n avions plus l habitude d appuyer si fort sur les pedales. Plus les kilometres defilent, plus la route devient difficile. Nous passons nos deux journees suivantes a devaler des pentes qu il faut re-escalader de l autre cote de la vallee. Je dis escalader car c est tout juste s il ne faut pas planter des pitons pour s amarer dans la pente. Il  n y a qu Antoine qui trouve ca plaisant. En ce qui nous concernent les enfants et moi, nous n apprecions guere la plaisanterie. Les cotes seches a 7,8,9 % c est drole un peu seulement. Ceci dit la montagne est sublime, elle est zebree de vert, blue, gris, rouge, dore, orange…, puis plus loin elle devient rouge brique. Nous traversons aussi une region surplombant des canyons asseches attendant la pluie qui arrive a petits pas.

 

Pour apaiser notre colere des cotes, nous inventons une chanson revolutionnaire sur l air de “De Villepin si tu savais” a l attention de Morales le president de Bolivie. Ca donne : "Morales, si tu savais, tes cotes, tes cotes, Morales, si tu savais, toutes tes cotes ou on s` les met. Aucu, aucu, aucune hesitation, pour le retrait, retrait des cotes pourries."

C est incroyable, ce que cela peut soulager. Adele a d ailleurs surnomer la region “ l Alti-cotes”.

Le dernier col que nous franchissons indique 4300 metres d altitude et c est un peu pousser tout de meme.

La haute altitude me rend insomniaque, et apres 6 nuits sans veritable sommeil reparateur, je suis epuisee. Nous descendons rapidement jusqu a Yocalla sous l orage qui menace comme tous les apres-midis maintenant. L hotel est ferme car les proprietaires sont partis faire des courses a la ville. C est ballot ! Ah sacree Bolivie. Heureusement, nous faisons tres misereux avec nos trois loustics senses etre tres fatigues (en fait ils courent partout comme des puces) et une charmante demoiselle nous offer l hospitalite dans la maison de sa grand-mere. Les ressorts du lit sont bruyants et nombreux, les matelas de paille dechiquetes mais cela fera l affaire pour la nuit.

 

Adele joue et parle longuement en espagnol avec la petite fille de la maison. Le village est charmant et les gens adorables.

Le confort des lits n ayant pas satisfait mon gros manque de sommeil, nous terminons les 40 derniers km entasses a 25 dans un combi VW comme le notre jusqu a Potosí. Meme lui a du mal a grimper les cotes ¡

20:53 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

23.09.2006

La Paz 20/09

Nous rejoignons la capitale en 2 jours en longeant le lac jusqu a Huarina, puis en grimpant dans un combi pour les derniers kilometres. Nous n avons pas souhaite rouler dans la banlieue, et les douleurs dues a ma chute m empechent de manier le tandem confortablement. Nous sommes deposes en plein coeur de la ville dans une rue verticale et nous descendons trouver un hotel.
La ville tapisse le fond et les parois d un canyon profond de 400 metres, elle est dominee par l Illimani massif qui culmine a 6400 m. Son implantation est fascinante.
Nos enfants l appellent la ville « qui pue », a juste titre. Meme si le Rio Choqueyapu est souterrain en ville, les effluves qui s en degagent parfument tres curieusement l air. Nous sommes alles le voir a l endroit ou il refait surface dasn la partie sud de la ville, sa couleur, son odeur, son aspect sont effarants ! Ce qu il l est plus encore, c est qu il parait qu une partie de la population consommme cette eau pour la toilette et la cuisine, et peu la fond bouillir. C est inimaginable !
Certains disent que chaque annee y sont deverses 500 000 litres d urine, 200 000 tonnes d excrement humain et des millions de tonnes de cadavres d animaux et autres dechets. Sans compter les toxines industrielles issues des tanneries, usines de textiles et papeteries.
Ceci mis a part, la ville est attrayante, vivante et pleine de charme. C est comme un grand marche du dimanche chez nous, sauf que c est partout, toute la journee et au milieu de la circulation. On y trouve de tout sauf un nouveau cuissard pour Antoine.
Nous visitons un musee pour enfants qui fait penser, a en lire la description, au palais de la decouverte a Paris.

 

04:07 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

20.09.2006

L ile du Soleil 16-17 septembre

Havre de paix, de calme, lieu tranquille et paisible. Nous nous faisons deposer sur la partie nord de l ile, dans un minuscule village situe sur une langue de terre large d une centaine de metres. Les gens vivent hors du temps, sans voiture, juste quelques anes et barques. Les enfants jouent longuement sur la plage, Antoine se baigne. Nous n avons pas eu de vacances a la plage cette annee ! Nous nous baladons sur l ile, grimpòns les montagnes pour un point de vue a couper le souffle. D un cote le lac qui s etire jusqu a l horizon, de l autre une haute chaine de massifs enneiges perdus dans les nuages. Le lendemain, nous longeons la crete pendant plusieurs heures afin de rejoindre le port de la partie sud de l ile. Nous nous offrons un copieux repas sur une terrace surplombant la mer d un bleu profond, euh... non le lac, avant de reprendre le bateau. Deux petits jours qui nous ont apporte un calme et un repos comme des vacances.

03:45 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

16.09.2006

PUNO-COPACABANA du 12 au 14 septembre

Il nous faudra 3 jours pour atteindre la frontiere boliviene en longeant le lac. La route est belle, elle est pontuee de petits villages dans lesquels les gens recoltent et font secher le totora, herbe haute et drue qui pousse dans le lac, pour en faire des toits, des sieges, des bateaux, de la vanerie...

 

Nous pedalons au bord du lac, jouons sur la plage et nous arretons dans les petits villages pour dormir. A Pomata, faute d auberge, nous passons la nuit dans une des chambres dont dispose la mairie.

 

Nous sommes toujours face au vent et les journees quoique belles sont fatigantes.

D ailleurs c est la gamelle juste avant la frontiere. Je percute la roue arriere du velo de Gabriel, le tandem est fauche avant que je puisse mettre le pied a tierre.. Je m ecrase alors sous le poids du velo charge. Belle frayeur et grosse douleur dans la main et la poitrine qui a pourtant amorti le choc !

 

 Nous quittons les peruviens qui nous auront escroque jusqu au dernier jour. Sous les conseils d un policier, nous changeons des dollars a la frontiere et nous beneficions du taux les plus hauts du monde. Nous avons ete tres naif, le monsieur etait gentil et plaisantait avec les enfants ! Bref... Hasta Luego Perù et buenas tardes Bolivia !

 

L arrivee sur Copacabana est superbe. Le village est niche au creux d une baie baignee de soleil. Lac, village pimpant,montagnes.

 

Les premiers contacts avec les boliviens sont chaleureux et amicaux. Nous sommes salues, on nous sourit, personne ne cherche a nous vendre quoique ce soit. La petite ville de Copacabana est propre et soignee, les maisons ont l air de maisons.

 

Nous negocions une chambre 5 lits, la premiere fois depuis notre depart, pour 60 Bols soit 6 euros. La charmante dame de l hotel nous garde les velos et nous conservons la chambre sans payer pendant les 2 jours que nous passerons a l ile de Soleil.

 

Nous offrons aux enfants une demi-heure de pedalo sur le lac et dans le vent , histoire de changer du velo.

 

03:20 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

PUNO-COPACABANA du 12 au 14 septembre

Il nous faudra 3 jours pour atteindre la frontiere boliviene en longeant le lac. La route est belle, elle est pontuee de petits villages dans lesquels les gens recoltent et font secher le totora, herbe haute et drue qui pousse dans le lac, pour en faire des toits, des sieges, des bateaux, de la vanerie...

 

Nous pedalons au bord du lac, jouons sur la plage et nous arretons dans les petits villages pour dormir. A Pomata, faute d auberge, nous passons la nuit dans une des chambres dont dispose la mairie.

 

Nous sommes toujours face au vent et les journees quoique belles sont fatigantes.

D ailleurs c est la gamelle juste avant la frontiere. Je percute la roue arriere du velo de Gabriel, le tandem est fauche avant que je puisse mettre le pied a tierre.. Je m ecrase alors sous le poids du velo charge. Belle frayeur et grosse douleur dans la main et la poitrine qui a pourtant amorti le choc !

 

 Nous quittons les peruviens qui nous auront escroque jusqu au dernier jour. Sous les conseils d un policier, nous changeons des dollars a la frontiere et nous beneficions du taux les plus hauts du monde. Nous avons ete tres naif, le monsieur etait gentil et plaisantait avec les enfants ! Bref... Hasta Luego Perù et buenas tardes Bolivia !

 

L arrivee sur Copacabana est superbe. Le village est niche au creux d une baie baignee de soleil. Lac, village pimpant,montagnes.

 

Les premiers contacts avec les boliviens sont chaleureux et amicaux. Nous sommes salues, on nous sourit, personne ne cherche a nous vendre quoique ce soit. La petite ville de Copacabana est propre et soignee, les maisons ont l air de maisons.

 

Nous negocions une chambre 5 lits, la premiere fois depuis notre depart, pour 60 Bols soit 6 euros. La charmante dame de l hotel nous garde les velos et nous conservons la chambre sans payer pendant les 2 jours que nous passerons a l ile de Soleil.

 

Nous offrons aux enfants une demi-heure de pedalo sur le lac et dans le vent , histoire de changer du velo.

 

03:20 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

12.09.2006

PUNO 9-10-11 septembre

Nous voici arrives dans le toboggan a touristes du lac Titicaca.

 


Antoine negocie difficilement une chambre a un prix raisonnable, nous nous battons pour ne pas faire payer les enfants sur le bateau, ils ne paient jamais. Nous embarquons a bord d un collectivo pour une excursion de 10 minutes aux iles Uros et 2 heures a Taquille et 7 heures de lac. C est magnifique certes mais c est pas la croisiere s amuse non plus niveau confort ! Les enfants ont ete tres patients, c est une des choses que l on apprend en voyage. L attente favorise aussi les rencontres : 2 polonaises a l aller et 2 couples de francais au retour. Y en a meme une qui avait des sudokus force noire pour occuper les enfants !

 

Nous avons tout de meme passe deux belles journees a flaner dans la ville ; une viste d un etonnant petit musee tenu par un ornithologue peruvien plein d idees ; et de grands tours de toboggan de pierre (ultra securises !!!).

 

03:25 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

10.09.2006

CUSCO-PUNO du 28/08 au 08/09/06

Apres 10 jours passes a Cuzco, nous re-enfourchons nos velos tous contents de reprendrela route et notre vie de nomade.
La route monte tout doucement mais elle nous emble delicieusement plate apres 2 mois a pedaler dans les "montagnes russes". La vallee s elargi pour former des plateuax d altitude. Beaucoup de villages et petites villes aux habitants inhospitaliers sont parsemes ca et la. Depuis Cusco, nous trouvons les gens fermes et pas tres agreables.
Ils essaient de nous voler 1 sole par-ci, 1 sole par-la. Les ados ricanent betement sur noter passage.

Nous soignons l angine de Gabriel a Urcos et en profitons pour treavailer sur le blog.
Nous nous offrons un bivouac superbe (ce qui devient difficile dans cette region plus peuplee) au bord de la riviere au reux d une foret d eucalyptus. Adele est une vrai David Crocket et nous prepare un bon feu pour cuisiner.
Les montagnes sont differentes de celles que nous avons vu jusqu ici. Elles sont recouvertes d une herbe vert-jaune. Le ciel est d un bleu si pur et si limpide qu on a l impression qu l on va apercevoir la mer derriere chaque montagne.

La route est plus facile, et nous prenons davantage le temps de nous arreter pour contempler cette merveille de cordiliere.
Nous entamons le dernier col avant l Altiplano et nous arretons pour la nuit aux sources chaudes. Le gardien nous accorde l autorisation de planter la tente dans l enceinte des bains, ce qui nous convient bien dans la mesure ou il n y a plus de vegetation pour nous cacher. Et puis les peruviens ne cessent de nous mettrte en garde contre les voleurs, les dangers, les assassinats sur cette partie de l itineraire. (On nous avait dit la meme chose sur la premiere partie de la route !)
Nous sommes plus hesitants et acceptons volontiers l offre du gardien.

Une source tres chaude avoisinant les 60 degres et souffree est deviee pour alimenter differents bains : petits, moyens, grands, il y en a pour tout le monde.
Nous nous prelassons le reste de la journee dans les piscines. Nous sommes a 4100 metres d altitude entoures de montagnes recouvertes dun duvet velour dore, le soleil tape fort,... que dire de plus !
Nous insatllons latente entre 2 rus bouillants, le sol est tiede et nous offre le chauffage central . Adele et Gabriel se rebaignent a la nuit tombee. Nous sommes enveloppes de vapeur d eau, eclaires par la lune, lelieu est feerique.
Nous nous couchons dansla tiedeur de la tente et sommes certains de passer notre meilleure nuit de camping.

ERREUR !!! L eau souffree et cses vapeurs appauvrissent l air en oxygene et nous sommes asphyxies dans la nuit. A bout de souffle, et comme des betes en cages, nous nous precipitons dehors pour respirer a plusieurs reprises !
Nous terminons l ascension du col apres un bain matinal et de le l air dans les poumons, et savourons longuement le point de vue d Abra la raya autour d abricots secs et noix de cajoux.

00:47 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

27.08.2006

Le restaurant par Adele et Isa

Au Perou, tout le monde mange au resto-cantine. On y rencontre des femmes seules avec leur bebe sur le dos, des familles, des ados, des vieillards, des travailleurs, des camionneurs...
C est un lieu populaire et a la portee de tous que ne frequentent pas les touristes. Il est d ailleurs moins cher d y manger que de faire les courses au supermarche. C est la que nous mangeons depuis le debut du voyage et ce n est ni fameux, ni varie, mais c est pas cher !
Un jour a Cusco, nous nous offrons un VRAI restaurant touristique ! Quel choc : lumiere au plafond, table debarassee et nettoyee, autant de couverts que de personnes, petite vaisselle en terre jolie et bien organisee, serviettes en papier et non pas PQ, pas de vendeur de scies ou de PQ (encore), pas de chiens ou d enfants morveux qui reniflent dans nos assiettes, le serveur comprend ce qu on lui demande en espagnol, les toilettes sont frequentables...

Nous nous regalons de crudites au lieu de la soupe a la patte de poule, de spaghettis carbonara a la place du riz et Antoine goute un steack d alpaga qui lui fait oublier le poulet !

Quelle soiree memorable

00:35 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

26.08.2006

Cusco et la valle sacree

Nous preparons notre escapade au Machu Pichu et essayons de trouver la formule la plus economique. C est le site le plus visite du pays. Ce n est pas tant l entree au site qui vide les bourses mais plutot le train pour y acceder au depart d Ollantaytambo, dernier village desservi par les bus et les taxis. Il n y a en effet que 2 moyens de se rendre a Agua Calientes (village d acces au site) : a pied ou en train. Le chemin pedestre est long et difficile (une touriste a fait une chute de 200 metres dans un precipice, il y a quelques jours), alors les gens n ont pas vraiment le choix. Monopole de la ligne veut dire monopole des prix. Il faut payer 44 dollars pour le train le moins cher et 1h40 de voyage !!!
Depuis quelques annees les etrangers ne peuvent plus emprunter les memes wagons que les locaux, qui eux paient beaucoup moins cher. Alors dans le meme train, les touristes enbarquent dans les wagons A et B alors que les peruviens sont dans les wagons C et D.
Ca fait un peu mal sur le coup mais cela n entame en rien la gloire et la beaute de ce site.
Nous nous y rendons donc en prenant un taxi, un bus local, un combi, le train et un autre bus !

En attendant le train, nous visitons la forteresse inca d Ollantaytambo, bel exemple preserve de l urbanisme inca : terraces a flanc de montagne, systeme d irrigation ingenieux, bains traditionnels... Les pierres sont sculptee une a une puis assemblees comme des legos, sans mortier ni ciment.
Toute l architecture inca est vraiment extraordinaire et nous aurons l occasion, plus tard dans un musee de Cusco, de comprendre comment les hommes transportaient les pierres (la plus grosse faisait 130 tonnes).
Nous en verrons un autre exemple sur le site du Machu Pichu. C est une cite perdue en montagne d une beaute et d une spendeur exceptionnelles, qui donne l impression de vivre un autre temps. Le travail des pierres et les ruines en labyrinthe sont epoustouflants.

Nous montons a Waynapichu, montagne se trouvant derriere les ruines et formant le nez sur les photos. Lascension est escarpee et le sentier a flanc de colline borde un precipice de plusieurs centaines de metres. Nous sommes au Perou, il n y a pas de protection (heureusement pour le site). Arrives la-haut, encore es ruines. Nous dominons les gorges de l Urubamba (comme dans Tintin). Mais comment les incas ont-ils fait pour monter les pierres jusqu ici ? Au prix de quels efforts ?
Nous prenons le mauvais chemin pour redescendre. Le sentier descend a pic, Felicie et Gabriel tiennent la main-courante mais leurs pieds ne touchent plus terre. Ils sont suspendus dans le presque vide. Les gens s arretent et se demandent quelle sera l issue de l histoire. Bonne.
Ensuite, le chemin spectaculaire, joue des montagnes russes dans la jungle ; il plonge et grimpe brusquement sur les flancs du Waynapichu. Les criquets nous accompagnent dans la balade, on dirait des tronçonneuses.

Un autre jour, nous nous rendons aux Salinas de Maras. Encore un site incroyable ! Des milliers de puits salants sont irrigues par une riviere d eau chaude tres salee detournee et qui servent a l extraction du sel, depuis l epoque inca. Apres evaporation, le sel est recolte pour le betail. Nous arrivons par un chemin de terre qui surplombe les salines, apres une belle arnaque de taxi (la plus belle). La vue est spactaculaire.

23:55 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

22.08.2006

Cusco : changement de decor, changement d ambiance

La ville est superbe, soignee, lechee et coloreee. On trouve un temple ou une batisse coloniale a cahque coin de rue. On peut s arreter flaner sur les bancs publiques des nombreuses places de la ville.

Evidemment le site est tres tres touristique, les gens parlent anglais, francais... La vie est hors de prix et les prix ne sont plus indiques en Soles mais en Dollars ! Les touristes que nous sommes sont trop souvent ris pour des imbeciles et il faut oser tout marchander pour ne pas se faire avoir. Les consequences du tourisme de masse sont les meme partout !

Nous ne frquentons que tres rarement les restaurants touristiques (qui nous font pourtant parfois bien envie) et nous efforçons de manger comme a notre habitude sur les marches et dans les restaurants pour "peruanos" pour 3 ou 4 Soles le repas au lieu de 10 ou 12 dollars. Bien sur les menus ne changent pas beaucoup du traditionnel poulet-riz.

Nous visitons quelques temples et eglises dans lesquels se melange architecture espagnole et incas et deambulns dans les rues a pied ou en tramway.

Nous allons aussi a la poste chercher le courrier et les paquets qui nous attendent. C est la fete, c est noel. Un immense merci aux expediteurs.

Nous faisons un detour par l hopital pour mon poignet afin de nous assurer que je n ai pas attrape une leishmaniose. Analyse, consultation ... rien de grave, juste un gros champignon.

20:15 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

Abancay-Cusco du 11 au 16 aout

Abancay est une ville un peu construite comme San Fransisco ! La sortie de cette bourgade de montagne est memorable. La pente avoisinne les 15 % et comme petit dejeuner, c est un peu ingeste. Une chose est sure, quand la pente redevient normale, 5.5 %, on a presque l impression de descendre ! L echauffement a ete rapide et efficace.

La route s eleve de maniere spectaculaire en zigzagant dans la foret d eucalyptus, et la ville semble toujours aussi proche.

En chemin, nous rencontrons un couple de cyclo russes qui roulent depuis 10 mois en Amerique du Sud. Nous echangeons rapidement quelques sentiments et anecdotes sur les pays traverses et apres une petite photo mutuelle, chacun reprend sa route, eux descendent et nous montons. Nous realisons la qualite de notre equipement par rapport au leur !

Plus loin, un homme sur le bord de la route nous indique une maison pour nous reposer quelques kilometres plus haut. C est en fait l ancienne ecole d un hameau qui est desomais destinee a qui en a besoin. Nous installons la tente a l interieur, pendant que les enfants jouent a la maitresse avec le petit mobilier qu il reste. Nous sommes relativement tranquilles, seulement 2 filles nous regardent manger, boire et parler ! Nous finissons lascension du col a 3900 le lemdemain matin et entamons une nouvelle longue et agreable descente qui nous fait decouvrir une autre vallee. Les maisons sont construites avec des briques de terre, que l on voit secher au bord de la route. Les briques sont moulees, mouillees, tassees, demoulees puis entassees avant d etre pretes a l emploi. Nous traversons aussi des espaces plus peules paraissant moins isoles et moins ruraux.

Nous visons les sources chaudes de Cconoc pour faire etape le soir. Au village, nous demandons notre chemin : 5 km de route et 2 de piste nous indique un chauffeur de taxi. come a l habitude les informatyions donnes sont erronees. Le speruviens n ont aucune notion d espace et de temps. " Es por aqui, un poco lejos, mas au menos". C est par la, un peu plus loin, plus ou moins ! Bref, nous faisons 12 km de route avant de trouver la piste qui descend a pic au fond du canyon de la riviere Ccnoc ! Antoine a pneu creve mais trouve l homme qui tombe a pic. Un charmant monsieur nous descend aux sources 4 km en contre-bas (et non pas 2 !).

Nous nous offrons pour la premiere fois le luxe d une chambre 3 lits et allons profiter des piscines chauffees naturellement. Le bonheur est preque total ; les petites mouchent que nous appelons l"es piquas" nous attendent a la sortie du bain. C est reparti pour une semaine de gratttage !

Nous trouvons un camion pour nous remonter. Il part a 13 heures ce qui nous laisse le temps de nous rebaigner, de nous refaire piquer, et de remplir quelques pages des cahiers d ecole.

Nous embarquons donc avec les velos et les sacoches dans la benne d un camion. Un petit compte vite fait pour s amuser : 3 dans la cabine, 14 dans la benne (les familles sont nombreuses au Perou), plus le linge, les velos et les sacoches, le bidon olives qui me degouline sur les pieds... Le senfants sont assis dans le fond alors que nous nous cramponnons a ce que nou spouvons pour ne pas etre ejecte ! F elicie s endord sur l epaule d un autre enfant, le driver nous propose de nous pousser a Limatambo. Pas de rehausseur ni de ceinture mais 20 km de cote difficile en moins : on accepte. De toute facon, on a plus rien a manger.

Au village de Limatambo, nous allons voir le site incas, vestiges d une batisse construite avec des pierres taillees, toutes differentes et assemblees comme des legos.

La matinee suivante est bien difficile pour tout le monde, les enfants ralent, la pente est raide. La journee est rattrapee par un beau bivouac au bord d un ruisseau.

Nous approchons de Cusco. La vallee se fait plus plate, plus large et plus habitee.

Nous faisons une derniere halte au village d Izcuchaca. Deja, ici nous sommes nommes "turistas" et "extranjeros", un enfant nous jettent des pierres. Nous allons changer de casquette quelques temps. Peu importe, ça va nous faire bu bien.

 Nous dormons dans le seul hotel existant. Prix imbattable 12 soles et amenagement d enfer. Vite que la nuit se passe et que rien ne s ecroule.

Un drole de gros bobo mon poignet necessite une consultation au Centro de Salud. Un medecin qui n en a pas l air, une pommade et le tout doit etre guerri en 3 jours !

Nous partons pour la derniere journee de notre premiere grande etape et sommes abordes par Darwin, un charmant peruvien a velo.

Vous vous souvenez certainement de l episode de la banane oubliee d Antoine au km 17, il y a  un mois et demi ! Pendant qu il etait parti la rechercher, j attendais avec les enfants au milieu de nulle part, sur le bord de la route. Un camion s etait arrete pour nous demander si nous avions besoin de quelque chose. C etait en fait Darwin et son pere !

Notre nouvel ami nous conduit a Cusco par le chemin des ecoliers et nous trouve un hotel super chouette a bon marche. Nous nous installons dans une belle demeure coloniale avec cour interieure, balcons en coursive et boiseries sculptees. C est un camp de base ideal pour visiter Cusco et les merveilles qui l entourent.

20:05 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note

09.08.2006

Chalhuanca-Abancay du 5 au 8 aout

Dia pura barranda ! Que bonito, suerte !

La route descend le long de l Apurimac, bordee de tres hautes falaises. Nous avons l impression d etre redescendus tres tres bas et pourtant nous sommes encore a 2800 metres ! La route nouvellement construite est taillee dans la roche et tres souvent encombree par des eboulements. Elle traverse aussi des torrents qui ne sont que des filets d eau a cette saison, alors on imagine bien ce que cela peut donner a la saison des pluies.

Dans cette vallee, l air est de nouveau humide ; Felicie re-frise.

Journee kilometre record : 80 dont les deux tiers faits par Adele sur le velo rouge. Facile le matin, un peu moins la pres-midi alors qu il faut lutter contre le vent.

Isabelle ne voulant pas dormir dans le lit de l Apurimac (on ne sais jamais, un orage est si vite arrive !!!), nous demandons a planter la tente pres du terrain de basket dans un village. Tous le enfants nous accompagnent et nous observent. Nos trois loustics ont beaucoup de mal a supporter cette promiscuite.

Isabelle part avec les enfants a la fete a laquelle nous avons ete invite pendant qu Antoine surveille les velos. A peine le temps de gouter au Chicha (alcool de mais) qu Antoine revient degoute ! Plusieurs personnes lui conseillent vivement de ne pas rester la ou nous sommes, si nous voulons revoir nos velos. Une dame nous ouvre la porte de son garage pour y mettre la tente et dormir a l abri des effets secondaires de la fete. Dans les villages du Perou, fete est souvent synonyme de beuverie. Gabriel a eu une belle frayeur alors qu il s est fait ecarter de la foule par un homme edente et emeche.

Nous devalons le reste de la pente le lendemain en suivant toujours le cours de l Apurimac avant de remonter brutalement sur Abancay dans la chaleur et les mouches qui piquent et qui grattent.

Abancay est une assez grande ville ou il est bien agreable de profiter de la diversite des commerces, de la place, de la bibliotheque, des librairies et du poulet-frites. En effet, depuis Pisco, nous n avons pas mange autre chose que du riz. Ici, c est l abondance et la variete : fruits, legumes,jus, bon poulet et frites bien cuites.

Nous achetons une methode pour apprendre le francais en 10 jours

 

19:10 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note

05.08.2006

PUQUIO-CHALHUANCA du 2 au 4 aout

Nous sommes partis de Puquio en empruntant la route qui serpente dans la montagne parmi les eucalyptus, les ruisseaux et les veilleurs de troupeaux.

Le denivele est moins important qu au debut et ce nest pas tres difficile, si ce n est que l on avoisinne les 3500 metres et que nous commencons a avoir le souffle plus court. Nous bivouacons en retrait de la route sur un magnifique plateau aux herbes hautes (qui s attachent a nos chaussettes) pres d un ruisseau et les enfants partent a la chasse a la bouse de mouton pour alimenter le feu. La nuit etoilee est eclaireee par la lune. C est le summum du bivouac !

Nous repartons de bonne heure et de bonne humeur et nous nous arretons manger a 4100 m, 15 kilometres avant le col . Les enfants sont fatigues et nous arretons un camion qui nous monte la-haut. C est superbe, les vigognes trottent autour du lac. Nous pedalons quelques kilometres, le temps d inspirer un peu d air pur et sans oxygene avant d arreter un autre camion qui nous amenera au village de Negro Mayo a 4400 metres d altitude.

Monter la tente, parler, se tourner dans son duvet, se soulager des petites et grosses envies..., tout demande un effort et nous essouffle. L altitude nous prive aussi d un sommeil reparateur et tout le monde se sent flagada au reveil.

On ne tente pas le diable et embarquons dans la benne d un camion et parcourons les 80 kilometres de pampa a 4500 metres. Tout le monde est ravi, l experience est sympa, la route est superbe. Felecie s'endort rapidement a caifourchon sur les saccoches malgre le bruit et le froid. Nous profitons des vigognes, lamas, alpagas, chinchillas et condors accoudes au bord de la benne. Notre beau drapeau francais en profite aussi pour s envoler. Dommage !!! On l aimait bien. (On en recommendera un autre chez notre fournisseur)

Nous debarquons a Chilcacassa, petit village pas tres agreable au bas du dernier col avant une tres longue descente. On nous demande une fois de plus le prix des velos et combien de dollars nous pensons depenser au Perou... Bref, on ne gere pas encore  ses questions et preferons tracer la route sans attendre qu une place se libere au restaurant. Nous mangerons encore une fois nos sandwichs au thon. De toute facon, sinon c etait du riz !

Derniers coups de pedales en cote avant, avant... une descente a 6.3% ! Le pied ! On double meme les camions.

Changement de vallee, changement de decor, nous nous enfoncons au plus profons d un canyon. Les falaises sont gigantesques, effrayantes, ecrasantes.

Au fond du canyon, cours l Apurimac, magnifique torrent de montagne qui verdit les berges et qui permet les cultures.

Changement de vallee et changement de climat aussi ; nous descendons vent dans le nez, au point qu il nous faut pedaler pour avancer (les choses sont vraiment mal faites ici, franchement !) sous la menace de l orage qui gronde.

Isabelle pousse sur les pedales et force comme jamais Antoine n aurait pu l imaginer, les autres ne suivent pas derriere. La trouille decuplent les facultes physiques !

Nous arrivons a Chalhuanca, charmante petite bourgade au peuple accueillant, juste avant la tempete et la pluie. Dans le quart d heure le vent a change de sens et redescend la vallee. C est ecoeurant!

Nous rencontrons Sonia et sa famille et partageons une bonne discussion en franco-espagnol. Ca fait du bien de discuter avec d autres adultes. Leur niveau d ouverture et de culture est bien different de tout ce que nous avons vu depuis un moment. 

Antoine est convie a un match de volley bonne-franquette sur la place du village. Il est ravi, les peruviens le trouvent super fort, si fort qu il explose la vitrine dun commercant en voulant recuperer une balle perdue ! Pas tres content le commercant ; tout le monde se cotise pour rembourser la vitre cassee.

 

22:25 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

30.07.2006

De Nasca a Puquio, du 18/07 au 28/07

Nous partons de Nasca et entamons la fameuse ascension, apres 3 jours de repos. Les enfants ont fait la greve et ne voulaient pas bouger avant.

Un peu anxieux, nous atteignons le mines d or en esperant pouvoir remplir nos bouteilles vides. La dame du bar-cahute accepte de nous offrir 7 litres mais pas plus. Avec nos reserves nous devons tenir 3 jours. Nous arretons une voiture qui nous deposera nos bouteilles au kilometre 28.

La pente est reguliere, 5.5 %, comme promis et notre rhytme lent comme prevu. Nous remontons une vallee aride aux roches rouges parsemees de cactus. Nous sommes tres etonnes de la facilite avec laquelle nous gravissons ces enormes montagnes. C est genial, on ne souffre pas trop, les enfants sont joyeux, on se raconte des blagues et on se posent des devinettes !!!

Et puis, on se fait offrir de l eau par les automobilistes qui s arretent volontiers, ce qui nous offre le luxe d une petite toilette le soir au bivouac au coin du feu. Antoine est un vrai Robin des bois et trouve du bois la ou il n y en a pas.

Nous trouvons l eau tant attendue au km 28. Quel bonheur ? On s arrete pour chanter, pour boire, pour manger...On se prepare meme pour une partie de Yams. MAis ou est donc la banane ceinture d Antoine ? Angoisse, horreur !!! Elle est au Km 19, bivouac de la veille. Ca ne parait pas loin, mais quand ca monte tres fort, pas question que tout le monde redescende. Antoine decharche son velo et redescend a vide pendant que nous l attendons sur le bord de la route. Il se fait remonter par un camion, et nous apercevons vite son sourire radieux. Belle frayeur !

Est-ce l episode de la banane, l eau de la dame ou la bouffe qui rendront Isa malade. En tout cas, la journee suivante pour arriver a Huallhua aura ete tres laborieuse. Antoine se charge comme un mulet pour alleger le tandem d Isa qui n arrivera meme pas a porter les enfants qui devront parcourir les derniers kilometres a pied.

3 ou 4 maisons de pierres et de tole, et une jolie ecole composent Huallhua. NOus sommes acueillis par 3 personnes qui nous proposent de planter la tente dans la cours de l ecole. La jeune femme decoince le dos et les epaules d Isa par un massage ferme et efficace.

Nous sommes colles par tous les enfants du village : 2 petits garcons sales mais charmants et 2 fillettes un peu curieuse. Omar et Daniel nous conduisent a la source pour faire le plein d eau. Une source, de l eau en abondance, c est la vie , le bonheur. On se douche, on en profite et on comprend mieux pourquoi la vie est possible dans ce  village perdu en plein milieu du desert.

Au soir du deuxieme jour de la montee, nous avons franchi un premier massif et la montagne se couvre d un duvet d herbe rousse. Face a nous, le sommet du Sierro Blanco, dune de sable qui culmine a 2300 metres.

Nous montons tranquillement au hameau suivant, Villa Tombo, 8 maisons dont 2 restos et un vendeur de pneus. La patronne du restaurant "El Caminante", Yanina, nous propose genereusement de "poser" la tente sur les cailloux de son jardin au milieu des poules, des chats et des chiens qui aboient. Nous acceptons cette proposition, tres volontiers. Nous avons bati plein de souvenirs heureux ic : les enfants jouent a 1-2-3 soleil avec Brenda (11 ans) et Pamela (8 ans) quand elles peuvent se liberer du travail et nous passons une soiree memorable a danser et a chanter sur de la musique peruvienne en compagnie de Yanina, sa soeur, ses filles, deux hommes et une grand-mere du village.

La cantine nous requinque, mais au Perou, rien a faire la bouffe c est pas leur fort. Le menu est tres regulier : caldo de gallina (soupe aux pates, patates, ble aux pattes de poule), arroz con pollo, arroz con lomo, arroz chauffa, arroz a la cubana (ils rajoutent une banane cuite). Les enfants font grise mine.

Nous repartons, non sans peine, de ce village sympa. Les enfants sont tristes de quitter leurs nouvelles copines !

Le systeme d approvisionnement d eau par les camions fonctionne a merveille et nous trouvons toujours nos bouteilles aux kilometres convenus. Faut dire que les gens nous prennent un peu pour des fous d emmener des enfants en montagne et ne nous refusent pas le service.

La route monte toujours mais moins raide et nous atteindrons le col en moins de temps de prevu. Un superbe bivouac au lieu de 2. Avec l altitude, la temperature biasse la nuit et la condensation gele dans la tente, il faut imperativement etre dans les duvets les heures de nuit.

L arrivee au col est un grand moment de bonheur. Le premier test est reussi. Les enfants sont des champions. La suite semble possible. On pensait en baver davantage,nous sommes surpris, mais on ne va pas se plaindre ! Comme quoi, la preparation psycologique est determinante.

Au col, 3 maisons, plusieurs enfants qui attendent le passage des voitures et des camions pour l animation, des hommes qui nous demandent le prix de nos velos. Maintenant, on sait quoi repondre : cadeau de mariage ! Avec ca, ils n insistent pas. Dans le restaurant, une petite fille qui ne marche pas encore passe ses journees dans une bassine a meme le sol en terre battue, entouree de peaux de mouton pour ne pas geler. Nos enfants ne reagissent pas. Peut-etre plus tard ou pas du tout d ailleurs.

Nous redescendons de quelques kilometres a la reserve de Pampa Galeras et nous apercevons les premieres vigognes (petits lamas). Nous passons la nuit au QG des gardes dans une chambre bien chauffee a 3 degres. On ne gelera pas cette nuit !

Nous fleurtons encore un moment avec les vigognes avant de passer le deuxieme col, a 4390 metres. Nous rencontrons une famille francaise au volant d une vieillle et belle bagnole. Ils laissent leur voiture sur le continent Sud Americain et la retrouve l ete pour vadrouiller 2 mois. Ca fait du bien de parler francais avec des adultes ! La descente nous fait decouvrir une toute autre vallee : eucalyptus, agriculture et cours d eau. Y meme des gens un peu partout ! Quel changement de paysage !

Une journne de repos a Lucanas pour assister aux brochettes de taureaux (corrida) et nous voici a Puquio, petite ville aux rues defoncees au milieu des montagnes pour quelques jours de repos et pour soigner Felicie. Nous en profitons pour nous laver a grande eau a l hotel qui fourni de l eau tiede de 9h10 a 9h15.

Hasta Luego

 

19:40 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note

19.07.2006

petit bilan apres 15 jours

Adele aime bien les gens, leur bonte, leur gentillesse mais n aime voir des gens pauvres, les maisons completement defoncees, les chiens et voir les enfants travailler.

Gabriel n aime pas faire du velo mais aime bien les banannes et le jus de mandarine.

Felicie aime etre a l hotel mais n aime pas qu il y ait des chiens partout et que tout le monde la regarde.

Isa aime la vie grouillante, le bordel dans les rues, l accueil des gens, etre en vadrouille, faire les courses et les toyotas pourries qui ressemblent a la notre mais n aime pas l odeur d urine omnipresente dans les rues des villes et villages, quand on se fait arnaquer et quand Felicie pedale a l envers dans les cotes.

Antoine adore le Ceviche, les jus de fruits, la simplicite de la vie, traverser le desert a velo mais n aime pas se faire aborder par les rabbateurs qui prennent les touristes pour des imbeciles, voir la roue du petit velo voilee et quand les peruviens nous demandent le prix des velos.

02:30 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

15.07.2006

De Ica a Nazca, du 12/07 au 15/07

Nous sortons d Ica et traversons une vallee verdoyante et agricole relativement plate. C est agreable, nous avancons rapidement. Nous nous renseignons pour un resto dans le mini village a la jonction d Occucaje et nous atterissons dans une toute petite construction de 6 metre carre pas plus, meublee de 2 tables et 3 chaises en plastique. Meme en ne commandant que 3 menus pour nous 5, nous ne parvenons pas a tout manger : soupe a la patate et aux pates puis plat de poulet, patates, riz et feves. Nous avons notre compte de feculent et cette ration nous tiendra jusqu au lendemain matin.

Entre temps, fini la verdure , nous retrouvons le desert, chaud, sec et tres venteux. C est difficile, on a l impression que plus jamais on n en sortira. La route est droite, rectiligne, sans virage, ni courbe, le temps est brumeux et bouche toute perspective. Heureusement que circulent vus et camions pour nous encourager au passage.

Nous plantons la tente derriere une dune pares 50 kilometre de pedalage. Il se met a faire froid, tres froid meme alors nous aprecions pleinement les performances de notre tente et nous partons pour 11 heures de nuit. 

Puis, c est reparti pour quelques lignes droites de desert. Nous prevoyons d arriver le soir a Palpa, petit oasis non loin du Rio Grande mais nous sommes arretes a Santa Cruz par Corry et sa famille. Nous sommes invites a manger et a dormir. 

Toute la famille nous emmene en convoi avec l ane bate a la cite perdue. Nous chantons ensemble les hymnes nationaux de nos pays. Le prix d entree est negocie : 10 soles au lieu de 90 ! Ca c est de la reduc ! Nous rentrons a la nuit tombee et dormons tous dans la chambre de Corry. 2 dans chaque lit et 3 par terre.

Le lendemain, nos hotes ont bien du mal a nous laisser repartir. Nous croulons sous les cadeaux dont  nous serons obliges de nous delester quelques kilometres plus tard. Il nous faut aussi prendre plusieurs photos d adieu. Le sfilles serrrent les enfants dans leurs bras, les touchent, les tripotent et Felicie et victime de ses yeux bleus fonces. Vite, vite, nous devons partir.

La route vers Palpa n est plus aussi plate, nous passons le premier col et jouissons aussi de notre premiere grande descente. Du pur bonheur !

Au sommet d une cote nous sommes arretes pour etre interviewes et pris en photos par le redacteur en personne, du premier hebdomadaire peruvien, El Commercio. Nous sommes tres fiers.

Nous aimons beaucoup ce petit village de Palpa. L ambiance est gaie et joyeuse, les gens sont accueillants meme si la douche de l hotel est froide et que les chambres sont  d une proprete douteuse. Nous mangeons dans la rue, installes au stand d une cuisiniere ambulante, le meilleur plat depuis notre arrivee. Et bien sur le prix est derisoire.

En fait, ca coute moins cher de manger dehors dans la rue (a condition d eviter les restos a touristes) que de faire les courses au supermarche et de cuisiner nous-meme.

Nous visitons le mini-musee, dans lequel les gens viennent aussi y prendre des cours de sante d hygiene et de sante publique. Des regles de base simples qui nous paraissent evidentes, a nous europeens. 

23:05 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

12.07.2006

De Pisco a Ica en passant par Paracas

Du jeudi 6/07 au mardi 11/07

 

Cela fait une semaine que nous avons quitte la Normandie et c est un autre grand depart.

Carlos nous emmene en taxi au terminal de bus, negocie les prix et nous voila partis. Le bus nous depose sur la Panamericaine a San Clemente et nous preparons en hate les teandems sous les regards des curieux.  Une seconde d inattention et deja une des saccoches disparaissait dans les mains d un petit peruvien. Les enfants ne cessent de nous  demander le prix des velos, on fait semblant de ne pas comprendre ne sachant comment reagir. C est tres genant de voir tous ces gamins trainer au bord de l autoroute, et nous nous sommes la avec nos 3500 euros de velos. Antoine est concentre comme jamais pour revisser les pedales dans le bon sens.

Nous degageons rapidement vers Paracas en savourant bien ces premiers coups de pedale. Nous arrivons a la tombee de la nuit et nous nous arretons dans le premier hotel venu apres avoir longe la cote desertique bordee d interminables usines de poissons, vent dans le nez.

Un petit tour en bateau pour aller voir els lions de mer, pingoins, nombreux oiseaux et dauphins, un memorable "Ceviche" pour Antoine et un delicieux bain de mer dans le Pacifique, avant de senfoncer dans le desert pour Ica.

De temps a autre quelques puits, quelques fermettes et un peu de verdure. Nous demandons l hospitalite a Angel et Isabel. Ils nous accueillent dans leur hutte, plus que sommaire, et nous plantons la tente dans le living-room with no door en tere battue. Au petit matin, 5h45, Angel nous reveille au son de sa guitare.

Nous repartons avec une morsure de chien non-enrage sur la cuisse d Antoine, pour une autre partie de desert et arrivons juste a temps, dans le piege a touriste de Huacachina pres d Ica, pour assister  au coup de boule Zidane.

Nous nous reposons une journee de plus que prevu pour soigner les maux de ventre des uns et des autres, et pour trouver de l anti-gusanos pour Adele. Ca tombe bien une famille francaise tres sympa avec enfant vient d arriver et les enfants nous decollent un peu pendant que l on partage de la biere. On en profitera pour leur demander de nous ramener du materiel superflu. 

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07.07.2006

Lima - Perou - Arrivee le 30/06/06

Quand on parlait de Lima depuis Caen, on ne devait y rester que 2 ou 3 jours pour aller se reposer a Pisco.

C etait sans compter sur la rencontre avec Juan, Carlos et Lourdes. Finalement nous sommes restes 6 jours et nous avons cotoye Lima sous differentes facettes. On a presque fini par l aimer cette ville. Malgre le bruit, les dangers pour lesquelles elle est reconnue, le bordel permanent..., on ne peut rester indifferent a ces maisons multicolores aux facades carrelees et soignees, aux constructions improbables des quartiers pauvres sur les montagnes de cailloux, aux vendeurs de tout et de rien a chaque metre de rue (pots d echappement, tranches de canne a sucre, calculettes, pinceaux, essuie-glaces, jouets pour enfants, cartes du continent, bonnets, cartes de telephone, cacahouettes,...) sans parler du manege incessant des transports en commun qui se suivent et se ressemblent dans lesquels un type hurle tant qu il peut des destinations pour inciter les gens a grimper.

 "In Lima, you trust no-one". Juan nous met tout de suite dans le bain. On pourrait denombrer autant de flics que de taxis, les maisons sont encagees par des grilles de fer et ceinturees de cables electrifies. Ambiance tres decontractee !!!

Nos amis essaient de nous retenir encore quelques jours pour feter l anniversaire de Lourdes mais il est temps que l on parte et que l on commence ce pourquoi nous sommes venus : un voyage a velo.

Nous remontons donc nos montures dans la chambre de l hotel et Antoine s attele a reparer les degats occasionnes par le voyage dans les soutes : la roue du petit velo est voilee, un porte-bagages est casse, une fourche est tordue. 

 

 

22:25 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note