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28.10.2006

A cousin Laurent, questions du quotidien

A t-on mal aux fesses ? OUI, ca vient apres 2 heures de velo

Est-ce que les cotes c est dur : OUI, surtout en Bolivie, mais c est de l histoire ancienne, maintenant on est sense plutot descendre. Tucuman est a 500 metres et on est a 3500 en ce moment.

Vitesse record sur le plat : 50 km en 2h30, sur l altiplano cote argentin, on avait le vent dans le dos. Adele toute seule sur le velo.

Journee record en descente : 85 km de descente apres la cote de 100 km

Journee record sur le plat : 70 km, vent dans le nez

Journee record de pas beaucoup : 15 au debut, apres Nasca. 5.5 % de pente ca calme et faut s echauffer.

Journee galere : les cotes a 15 % avant Potosi (version Isa)
                        Mais si c est bien les cotes, je te jure ma cherie (version Antoine)

Supers journees : plein, plein, plein. Quand on a dormi au milieu des vigognes a Pampa Galeras, trouve une cascade d eau fraiche dans le desert, rouler sur le Salar, les journees dans la douceur de l Amazonie, rouler vent dans le dos, quand on a trouve une source d eau chaude sauvage au bivouac, se baigner a 4300, rouler autour du lac Titicaca, larrivee grandiose sur Cusco, le Machu Pichu ...

Crevaisons : 7 le meme jour a cause d epines vicieuses, pas Isa

Annecdotes :
Adele : a trouve un cobra de 2m50 dans la pampa, fait des supers feu au bivouacs alimentes a la crotte de lama,
Gabriel : en se dechassant un jour, nous dit que ses chaussettes sentent le chien mort ;
Felicie : a fait le tour de l ile des pecheurs sur le Salar seule sur le petit velo rouge en compagnie de Francois.
La douche : qui selon le modele offre soit pas d eau, soit une electrocution. Le disjoncteur est a cote du robinet, pour le cas ou ca disjoncte,  c est plus facile a remettre. Il faut imperativement avoir une paire de chaussures a portee de main.
Les combis : on pense qu il ne va pas s arreter car il est deja plein. Eh bien si. 30 personnes, plein de bagages + 10 sacoches + 2 boudins + 3 velos + 5 Perus ...

 

23:25 Publié dans Reponses aux questions | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

24.10.2006

Adieu la Bolivie-24/10/06-ADELE

Nous sommes passes en Argentine.

 

La ville Bolivienne dans laquelle nous sommes arrives juste avant la frontiere s apelle Villason.Apres avoir passe deux fois la douane,nous avons traverse un  pont pour aller a La Quiaqua en Argentine.Meme si nous ne sommes qu a un pont de la Bolivie  tout a change : les dames sont en jean, les gens parlent plus vite, nous commencons a manger des steacks-frites : c est la specialite des argentins. C est delicieux.
Nous avons meme trouve une boulangerie, c est la vraie premiere depuis le debut du voyage. On y trouve des croissants sucres, des palmiers, des petits pains et d autres bonnes patisseries encore. Cela sent la farine.
Sur certains hotels on lit maintenant « Hostelria ».
Je regrette de ne pas ete restee plus longtemps en Bolivie. Nous ne lui avons meme pas dit « au revoir », mais ce n est pas grave nous lui diront demain avant de partir.

 

 

ADELE

22:10 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

23.10.2006

Le Salar d Uyuni- 23/10- FELICIE

Nous sommes alles sur le Salar d Uyuni. C est une grande etendue de sel toute blanche. On dirait de la neige.
Quand on enleve les lunettes, le soleil nous bruleles yeux. Il fait tres froid sur le salar.
J ai fait du petit velo rouge toute seule. J allais tres vite, a fond les manettes.
J ai fait le tour de l ile des pecheurs avec Francois, un copain.
Sur l ile, il y avait des enormes cactus.

FELICIE

 

 

 

 

 

21:55 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

17.10.2006

Qui fait quoi

Isabelle : ecrit et tape les textes, prend des photos
Antoine : prend des photos et les met sur le blog (quand l appareil fonctionne), dessine
Les enfants : ecrivent des textes et dessinent (Adele dicte les textes au cafe internet, pendant que Gabriel et Felicie font les imbeciles !!!)

21:56 Publié dans Reponses aux questions | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

Pour Andre

Bonjour Andre,

Je suis incasable de te citer toutes le tribus qui ont existe car elles sont trop nombreuses. Mais je peux t en nommer quelques unes : incas, pre-inacs, Nasca, Sauces et Tiahuanaco.
En altitude, il pousse toujours la meme chose : des touffes d herbe piquante et ca rend le paysage desertique.
Nous avons visite des mines. Les mineurs chiquaient des feuilles de coca pour resister aux maladies, a la faim, a la soif et au travail. Dans les mines, les mineurs extraient de l argent, du plomb et du Zinc. Ils recoivent des cadeaux par les touristes : des boissons a bulles, des feuilles de coca et des explosifs.
Les mines ont ete decouvertes quand les espagnols ont colonise Potosí. A cette epoque les espagnols ont emporte suffisamment d argent pour construire un pont entre l Espagne et la Bolivia.

Nous avons aussi visite le musee de la monnaie. On y voyait toutes les pieces que les espagnol ont fabrique avec l argent des mines.

ADELE

21:52 Publié dans Reponses aux questions | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note

Comment j ai debusque un serpent-ADELE-10/10

C etait en Amazonie. Bismark notre guide nous a conduit jusqu a un marecage pour trouver des cobras et des anacondas. Avant de commencer la recherche il nous dit : si vous debusquez un serpent, ne criez pas, dites seulement Bismark ici. Nous marchons, nous marchons… rien. Soudain dans le silence j entends un bruissement de feuilles, je me tourne et que vois-je… un serpent ramper dans les herbes. Je crie ici ici, trop emue je n arrive pas a crier Bismark. Il attrappe le serpent et le fait tournoyer dans les airs pendant 4 a 5 minutes. Gabriel lui demande si c est une femelle ou un male. C est une femelle, on la voit faire pipi. Bismark nous a explique que c est un cobra. Les serpents pondent des oeufs et les avallent pour les proteger des predateurs. Puis ils ecloent dans le ventre de la mere. Deux mois plus tard la mere vomit ses petits et ils sont pres a vivre tout seul. Les serpents pondent ente 40 et 50 oeufs. Seuls 15 survivent. Nous avons tenu le cobra dans nos mains mais nous n avons pas tenu la bouche car c etait trop dangeureux. Le cobra est tres agressif. Sur la route nous avons vu un paresseux et avons tenu un boa constricteur. ADELE

21:42 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note

16.10.2006

grosse panne

Notre appareil photo numerique n a pas supporte la chaleur de l Amazonie et est tombe en panne. La garantie est dans un des nombreux cartons a la maison.
Nous ne pouvons donc plus alimenter le blog en images. Nous cherchons une solution de depannage.
En attendant vous pourrez toujours lire les textes meme si c est beaucoup moins drole !!!
On compte sur l Argentine pour solutioner notre probleme.

19:02 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

Mendoza

Vous pouvez nous ecrire a partir de maintenant a la poste restante de Mendoza en Argentine :

Antoine PERUS
Lista de correo
Poste principale
Poste restante
MENDOZA
ARGENTINE


Prevoyez large en temps car nous avons perdu de nombreux courriers en Bolivie. L Argentine devrait etre plus efficace !

18:56 Publié dans poste restante | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

12.10.2006

La Paz-Potosi du 3/10 au 11/10

Nous quittons La Paz en bus apres avoir essaye une ultime fois de recolter quelques paquets a la poste restante. Beaucoup d entre eux resteront aux mains des boliviens. Dommage, la poste argentine devrait etre plus performante.

Nous parcourons les 250 km qui nous separent d Oruro confortablement installes aux premier rang du bus, musique traditionnelle a fond dans les oreilles. Altiplano, tres plano, un peu monotone.

A Oruro, nous essayons de visiter le musee qui detient une grande quantite de mineraux et pierres precieuses. Antoine trouve le detenteur de la cle mais le ciel est couvert, il fair un peu sombre et comme il n y pas de lumiere dans la piece, la visite n est pas possible. C est la Bolivie ¡

Nous pedalons sur le plat, le long des lacs Uru Uru et Popoo et rencontrons un americain en mission humanitaire au paisible village de Machacamarca. Les enfants du village sont fascines par les tandems et nous leur offrons une petite boucle a chacun leur tour. Ils sont ravis et nous laissent repartir avec regrets. Nous bivouaquons 2 nuits de suite dans la pampa au bord de la ligne de chemin de fer et avons le plaisir de voir passer le train a plusieurs reprises. Une fois dans un sens, une fois dans l autre.

 

Apres la douceur des nuits amazoniennes, nous retrouvons les nuits glaciales de l altitude. On habille les enfants en multi-couches : t-shirt thermique, polaire, drap thermique, duvet et sur-sac en soie. Il gele tres fort dans la tente. Dommage que l on n ait pas le pastis car nous avons les glacons dans les gourdes.

 

A Popoo, village minier, nous nous faisons voler notre nouveau drapeau francais amoureusement cousu par cousine Sandrine. Ah les sal…. Il etait pourtant superbe. Heureusement que nous en avons d autres en reserve.

A Challapata, une question se pose a nous : prendre la piste jusqu a Uyuni ou bien la route asphaltee jusqu a Potosí. On choisit la deuxieme solution la pensant plus logique pour notre itineraire.

 

Le revetement est tout lisse, tout neuf et la route s eleve doucement dans les montagnes pelees. Nous nous arretons le soir pour planter la tente dans un coin a moutons, a lamas et a boliviens gardiens de troupeaux. Plusieurs hommes nous rendent gentillement visite et nous indiquent une source chaude a quelques metres de la tente. Nous nous delassons donc  dans un bain de boue chaud. C est doux, c est bon, c est beau mais ca ne sent pas bon.

 

Il faudra que l on accepte de sentir les oeufs pourris jusqu a la prochaine douche c est a dire 5 jours plus tard.

 

A partir de la, les choses se corsent. La route devient plus pentue nous n avions plus l habitude d appuyer si fort sur les pedales. Plus les kilometres defilent, plus la route devient difficile. Nous passons nos deux journees suivantes a devaler des pentes qu il faut re-escalader de l autre cote de la vallee. Je dis escalader car c est tout juste s il ne faut pas planter des pitons pour s amarer dans la pente. Il  n y a qu Antoine qui trouve ca plaisant. En ce qui nous concernent les enfants et moi, nous n apprecions guere la plaisanterie. Les cotes seches a 7,8,9 % c est drole un peu seulement. Ceci dit la montagne est sublime, elle est zebree de vert, blue, gris, rouge, dore, orange…, puis plus loin elle devient rouge brique. Nous traversons aussi une region surplombant des canyons asseches attendant la pluie qui arrive a petits pas.

 

Pour apaiser notre colere des cotes, nous inventons une chanson revolutionnaire sur l air de “De Villepin si tu savais” a l attention de Morales le president de Bolivie. Ca donne : "Morales, si tu savais, tes cotes, tes cotes, Morales, si tu savais, toutes tes cotes ou on s` les met. Aucu, aucu, aucune hesitation, pour le retrait, retrait des cotes pourries."

C est incroyable, ce que cela peut soulager. Adele a d ailleurs surnomer la region “ l Alti-cotes”.

Le dernier col que nous franchissons indique 4300 metres d altitude et c est un peu pousser tout de meme.

La haute altitude me rend insomniaque, et apres 6 nuits sans veritable sommeil reparateur, je suis epuisee. Nous descendons rapidement jusqu a Yocalla sous l orage qui menace comme tous les apres-midis maintenant. L hotel est ferme car les proprietaires sont partis faire des courses a la ville. C est ballot ! Ah sacree Bolivie. Heureusement, nous faisons tres misereux avec nos trois loustics senses etre tres fatigues (en fait ils courent partout comme des puces) et une charmante demoiselle nous offer l hospitalite dans la maison de sa grand-mere. Les ressorts du lit sont bruyants et nombreux, les matelas de paille dechiquetes mais cela fera l affaire pour la nuit.

 

Adele joue et parle longuement en espagnol avec la petite fille de la maison. Le village est charmant et les gens adorables.

Le confort des lits n ayant pas satisfait mon gros manque de sommeil, nous terminons les 40 derniers km entasses a 25 dans un combi VW comme le notre jusqu a Potosí. Meme lui a du mal a grimper les cotes ¡

20:53 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

L AMAZONIE - GABRIEL

Nous sommes alles en Amazonie. Nous avons pris un petit avion. Le voyage a dure une heure.
En sortant de l avion, nous avons ressenti comme un choc : a La Paz, il faisait 18 degres et en Amazonie, il faisait plus de 35 degres.
On appelle cette region l Amazonie parce qu il y a une riviere qui s appelle l Amazone.

Dans un village, j ai pris un perroquet sur mon epaule. Du camion, j ai apercu un paresseux.
Nous avons fait une grande promenade en barque et nous avons vu plein d animaux : des alligators, des capybaras, des petits singes, quelques caimans et beaucoup d oiseaux comme des cigognes, des marabous et des condors de la pampa.
Nous nous sommes aussi baignes avec des dauphins, l eau etait chaude. Les dauphins roses protegent leur territoire et leurs petits en repoussant les alligators. Ce n est donc pas dangeureux de se baigner avec les dauphins pres des alligators.

GABRIEL

20:02 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

09.10.2006

L AMAZONIE 9/10 FELICIE

Nous sommes alles en Amazonie. Il faisait tres tres chaud. On a vu des singes, des alligators, et aussi des dauphins roses. On s est baignes dans l eau des crocos. Elle etait chaude et marron.

Pour ne pas se faire piquer par les moustiques, au-dessus de notre lit il y avait une moustiquaire.

On s est promenes tres tres longtemps en bateau, Adele a trouve un serpent. C etait une fille cobra longue comme le bateau. Ce serpent etait dangereux.

FELICIE

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