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22.03.2007

Une semaine à Nouméa

Dans la salle d’attente de l’aéroport d’Auckland, nous apprenons que l’aéroport de La Tontuta est à 50 km du centre de Nouméa. Un système D se met en place grâce à l’aide de Serge, François et Maïté. Nous allons jusque dans le centre ville en bus, et faisons les yeux doux au chauffeur pour mettre les vélos sur les sièges, puis François nous récupère, recharge les vélos sur son kangoo et nous dépose chez Valérie que nous ne connaissons que par échange de mails. La maison est une auberge espagnole néo-calédoniène, « la tribu des Frères Prudence », et plusieurs jours durant nous fêtons le départ de Manu, un des co-locataires qui rentre en métropole. Nous rencontrons une foule de gens charmants.
Nous contactons Grand Cyril, copain de copain et frère de sa sœur…qui nous emmène en zodiac sur l’ilôt Goëland au large de Nouméa. Une heure de mer bien formée à surfer dans les vagues. Mieux que Disney ! Cyril nous initie au monde sous-marin du lagon d’une beauté incroyable. Il rassure tout le monde à propos des requins, trico-rayés, rascaces et cônes mortels. Le vendeur d’Intersport s’en est donné à cœur joie pour nous décourager de la baignade hors plage surveillée.
Grand Cyril emmène aussi les enfants, accrochés sur son dos, pour une petite partie de kite-surf. C’était éblouissant, surprenant et ça faisait un peu peur, surtout quand le kite s’envole (dixit Adèle, Gab et Félicie).
Nous passons du temps dans le centre de Nouméa, à observer la vie, les habitants, à ne rien faire ou attendre un bus à la fréquence hasardeuse. Nous retrouvons un petit goût du rythme sud-américain.



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16.03.2007

du 23/02 au 15/03 Wellington-Auckland, L'île du nord avec Pijack et MamJ

Nous débarquons du ferry à Wellington où nous sommes accueillis par Papi Jack et mamie Gigi. Retrouvailles et embrassades après 8 mois ; déballage de cadeaux, c’est encore Noël. Les enfants sont heureux de recevoir de nouveaux livres, cahiers d’activité et slips tout neufs.

Nous visitons la capitale du pays et y rencontrons les premiers Maoris. On se demandait un peu où ils étaient. La population sur l’île du nord est plus mélangée et abondante : Maoris, Japonais, Fidgiens, blanbecs…

Nous louons, à pas cher, une vieille voiture aux pneus lisses et à la batterie faible, mais sur laquelle nous pouvons sans remord poser les vélos à même le toit. Les péruviens nous ont appris à empiler les choses sans galerie ! Et c’est ainsi que nous partons à la découverte des routes et du pays pilotés par Gigi. A tour de rôle les enfants grimpent avec leurs GP et cela nous repose bien.

Nous ponctuons ce séjour de bains extraordinaires dans l’eau verte et mouvementée du Pacifique. Antoine est devenu spécialiste du surf sans planche. D’ailleurs il est blond maintenant ! Nous avons aussi testé les bains thermaux dans un camping près de Rotorura. Piscine à 38 degrés. L’eau sort de terre à 98 et tout un système est mis en œuvre pour la refroidir. Impressionnant dispositif. Toute la campagne fume. Dommage encore une fois que tous les accès soit privés et exploités. Nous zappons donc les bains de bouillasse bouillonnants, les cratères de volcan ou les eaux sulfurées aux couleurs orangées. On se contente des cartes postales. La visite de ce genre de site en Nouvelle- Zélande se fait sur des chemins de bois derrière des barrières de protection. En Bolivie, nous étions au bord des cratères à 5000 mètres, prenant garde à ne pas nous faire brûler par les projections de boue.

 

A Rotorura, nous testons les services de secours et d’urgence après un petit crash. Très rapides et efficaces. Le campeur de Pijack est sérieusement amoché à l’avant mais nous le réparons avec du scotch. Les gendarmes sont sympas, is lui donnent une amende en lui conseillant vivement de ne pas la payer !

Malgré l’incident, nous continuons notre route sur Tauranga où nous faisons halte chez Charlotte (ma copine d’enfance), Blair, Marco et Alec. Les enfants jouent ensemble et arrivent même à se comprendre. Marco et Alec parlent anglais principalement et comprennent le français. Nous allons à l’école Maori de Marco et passons avec lui et ses copains une matinée insolite à chanter et à danser. L’enseignement est dispensé en langue Maori uniquement et cela ne pose problème ni à Marco (de descendance plutôt viking vu la couleur de ses cheveux : jaune fluo selon Félicie), ni à nos enfants.

Un soir, Barry (beau-père de Charlotte) nous emmène en kayak voir les vers luisants. C’est absolument magique de pagayer au clair de lune et de voir tous ces points comme des étoiles accrochés aux parois des rochers.

 

Nous montons jusqu’au Cap Ringa, là où l’océan pacifique rencontre la mer de Tasmanie. D’un côté de grandes falaises découpées et battues par le vent , de l’autre de grandes dunes de sable.
Ne pouvant aller plus loin, nous rebroussons chemin pour Auckland. En cours de route, nous faisons une balade dans une forêt de Kaoris, arbres natifs gigantesques et monstrueux ; certains ont 4000 ans.


Nous nous posons 3 jours à Auckland dans une cabine en bord de mer et attendons l’avion. Nous embrassons Pijack et MamJ avant de nous envoler vers un autre coin du Pacifique.

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