« 2006-10 | Page d'accueil | 2006-12 »

30.11.2006

MONTEROS-LA RIOJA du 23 au 29/11

Nous quittons Monteros tres tot car il fait une chaleur accablante. Pendant 2 jours, nous roulons de station-service en station-service pour nous requinquer dans la fraicheur de la climatisation. L eau de nos gourdes est chaude comme les sources d Abra La Raya !!!
La route principale est tres empruntee alors nous pedalons plusieurs km sur la piste parallele qui traverse une multitude de petits villages. Nous y renonçons cependant assez rapidement car les gens sont tellement avenants et accueillants qu ils nous arretent  tous les km pour un brin de causette et on n avance plus. Et puis les gens ça implique forcement des chiens et ils nous attaquent sans cesse. Il s en ait fallu de peu pour qu Adele perde un morceau de jambon !

Apres avoir longe la cordiliere pendant un temps, nous regrimpons une colline au dessus de 3000. Nous changeons doucement de decor, c en ait fini de l humidite de la plaine. Les arbres ont change. Seuls subsitent des arbustes epineux trop bas pour faire de l ombre. La montee du col est penible, il fait tres tres chaud, il n y a plus de station-service pour nous raffraichir du soleil vertical et les arbres sont ridicules. Nos fesses brulent sur les selles. Je ne peux plus m asseoir ! Alors on imagine l automne en Normandie doux et pluvieux…

 

Puis la chance nous sourit. Un orage detraque le temps pendant 3 jours. Il bruine, il fait bon alors nous avançons au plus vite. Nous traversons Catamarca, capitale de la province du meme nom, et continuons notre chemin vers le sud. Nous profitons du repis climatique pour rouler sur la route plate et ennuyeuse du desert dans lequel ne poussent que des oliviers et des epineux sur un terrain de sable. Antoine se demande si les cultivateurs alternent olives noires et olives vertes ! Heureusement nos haltes du soir dans les villages sont sympathiques, agreables et riches de rencontres.
Il suffit juste de se poser sur la place principale et d attendre. En l espace d une demi heure, les habitants vous apportent de l eau, offrent bonbons et autres aux enfants, et vous trouvent une solution pour dormir : une chambre chez l habitant, un bout de pelouse pour planter la tente. Les argentins ont un reel sens de l hospitalite et de l accueil.

Le soleil est revenu et nous arrivons peniblement a La Rioja. Finalement, a bien reflechir et pedaler, mieux vaut un beau col long et ombrage qu une route plate et facile sous 45 degres avec vent dans le nez ! Pour s occuper, nous faisons les tables d additions et de multiplications, recitons les fables, … Gabriel va tellement vite qu il s attaque maintenant aux tables de multiplications de 6 et 7 !

A La Rioja, il fait deja un bon 40 degres a l ombre et les gens nous disent qu il fait presque frisquet pour la saison et que la chaleur revient bientôt. Au secours, 600 km de plus sur cette route, c est trop pour nous. On  n est pas en voyage pour faire des trucs qu on n aime pas ! Nous sommes ecrases, assomes et creves alors nous decidons de prendre un bus direct pour Mendoza. En attendant le bus de nuit sur la place de la ville, les enfants jouent avec un groupe de filles de la DDASS locale, surveillees par une bonne sœur. Antoine drague la mere superieure et nous voici accueillis au couvent. Nous rencontrons aussi les autres sœurs et Antoine arrete la ses avances. La mere nous propose une chambre pour nous reposer et nous doucher, nous offre des sandwichs. Nous faisons la veillee avec les filles, chacune nous montre quelques pas de danse orientale.


Nous attendons le bus d 1h40 au terminal, les enfants dorment comme des clochards sur les bancs. Le bus arrive enfin, mais la soute est deja pleine, impossible de charger les velos ! Rate.
Il est 3 heures du matin, nous sommes toujours sur nos velos a chercher une chambre d hotel dans la ville. On est retourne au couvent mais les sœurs dormaient.
Nous reussissons a grimper dans un bus le lendemain en prenant un billet fractionne : La Rioja-San Juan-Mendoza. Dans le bus il y a la climatisation, il ne fait que 35 et c est bien agreable.

 

17:00 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

28.11.2006

MONTEROS 21-22-23 novembre

Le charme du voyage a velo, c est que l on est oblige de s arreter dans des villages ou des petites villes sans interet reel, mais dans lesquels les gens ne nous attendent pas et n esperent rien de nous. Nous partageons alors leur quotidien, prenons le cafe dans les memes bistrots et discutons sur les memes bancs publics.
Pendant notre arret force de 4 jours a Monteros, les ados attendent chaque jour a la meme heure notre venue sur la place pour discuter avec les enfants ; chaque jour aussi nous rendons visite au docteur qui surveille les etats de sante et de deshydratation des uns et des autres. C est alors l occasion d une petite discute… Nous excellons maintenant dans l espagnol medical !!! Analysis de la materia fecal, de la caca, gusanos …
Nous fetons l anniversaire de Felicie, petitement, en promettant un bon resto quand tout le monde sera retabli. Elle souffle fierement ses 5 bougies en deballant ses modestes cadeaux dans l hotel a cafard.
Finalement nous n aurons pas vu passer ces 4 jours !

01:50 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

27.11.2006

CAFAYATE-MONTEROS 18 au 21 novembre

La famille Grimaux (nos amis argentins) s est levee tres tot pour venir nous retrouver et partager un aute petit bout de chemin. Ce sont des gens genereux et entiers. Nous sommes heureux de les revoir et touches qu ils aient fait tout cette route.
Daniel repond a toutes nos questions et nous commente ce que nous voyons. Dans une descente, Antoine pile pour ne pas ecraser une enorme araignee, de la famille des tarentules, grosse comme mon poing ferme. En France, on les voit dans les zoos !
Daniel l attrappe pour que nous l observions, Adele la prend dans ses mains, et moi je regarde de loin. Elle n est pas dangeureuse certes, mais tres impressionnante ! Selon Adele, c est doux comme un chat. Encore une histoire de chat !
Nous nous quittons a Amaicha Del Valle, les adieux sont douloureux, car peut-etre ne nous reverrons pas. Depuis la crise economique de 2001, la situation des argentins est difficile et ils n imaginent plus pouvoir voyager un jour. Un billet d avion Buenos Aires-Madrid coute 1200 dollars aller simple. Achete en Espagne le billet vaut 300 dollars l aller-retour !!! Avant 2001, 1 peso valait 1 dollar. Aujourd hui, au change, on a 3 pesos pour 1 dollar ou 4 pour 1 euro.
Les salaires moyens des profs sont 4 fois inferieurs aux notres. Tout ça pour dire qu il va falloir etre patient avant d avoir la visite de Daniel et Griselda en France.
Nous attaquons un autre col qui passe a 3000 metres et reprenons le rythme lent qu est celui de l ascension. Nous visons le refuge en haut du col pour passer la nuit mais nous ne trouvons qu un abris bus ! La situation  n est pourtant pas deseperee. Deux argentins nous offrent l hospitalite dans leur hotel a Tafi Del Valle. Concertation familiale pour choisir entre camper dans les nuages ou dormir au chaud dans un lit. Nous laissons le choix aux enfants qui preferent le confort au bivouac. Nous descendons a fond, il fait tres froid et nous n avons plus nos vetements chauds pour nous couvrir, puisqu ils sont partis a Mendoza avant nous. Nous enfilons aux enfants tout ce qu il nous reste et arrivons a Tafi congeles mais accueillis commes des rois. Une chambre a deux pieces rien que pour nous.
Alors que nous nous preparons a repartir, casques sur la tete et couches aux fesses, Julio est surpris et tres decu. Il se demande pourquoi nous ne prenons pas le temps d une nuit de plus. Une nuit sur un voyage d un an ! Nous ne nous faisons pas prier et acceptons avec plaisir. Nous passons la journee a jouer au Master-Mind et aux dames, a flaner et a regarder les nuages qui recouvrent curieusement les montagnes, comme de la meringue collee sur de la tarte au citron.
La descente dans les yungas est magnifique, plus on descend, plus il fait chaud. Nous la savourons km apres km car cette descente tourne une page de notre voyage. C en est fini de la montagne et de la cordiliere. Nous voici arrives tout en bas de l autre cote, cote Atlantique (meme s il est a plusieurs centaines de km).
Nous nous arretons avant l heure dans la petite ville de Monteros. Adele et Antoine sont de nouveau malades et nous nous resignons  a envisager un check-up complet et familial.

01:45 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

26.11.2006

SALTA-CAFAYATE du 10/11 au 17/11

Nous attendons tranquillement le week end pour partir. La famille Grimaux vient nous chercher tot le matin, nous chargeons la voiture de toutes les saccoches et nous quittons Salta sur nos velos legers. Nous allons tres vite et Daniel, prof de biologie, nous explique tout sur la vallee que nous remontons, le climat, les formations geologiques et les champs de tabac.
Nous parcourons 80 km jusqu au camping qui borde un reservoir d eau douce et retrouvons Grieselda qui fait l intendance.
Nous prenons un bon bain raffraichissant avec Nahuel et Agustin les garcons de la famille avant de s enfiler une parilla sous les etoiles, cuisinee par Daniel.
Nous repartons le lendemain en changeant les equipes sur les velos. Felicie prend place dans la voiture et moi je me propose de l accompagner pour la surveiller. Les garcons, ados, sont clients pour faire du tandem. Tout le monde est satisfait, journee tranquille. Avant de nous quitter, Daniel nous deniche un petit coin de paradis au bord du rio pour planter la tente. L eau est claire et chaude, les plages sont de sable. En jouant gabriel se tort le genou et ne peut plus marcher. Nous v´la bien !!!
Nous repartons dans la fraicheur du matin et nous faisons rattrapper par Celine et Marc, un couple de Cyclo suisses. Lui est pediatre, elle, kine et ils tombent pil-poil. Nous leur demandons un avis medical sur le genou de Gabriel mais rien de grave. OUF !
Nous roulons un peu ensemble, puis ils nous quittent presses d arriver a Cafayate pour s enfiler un p´tit blanc bien frais. On aurait fait pareil vu la chaleur ! Pour nous le raffrachissement sera un bain dans la riviere et quelques gorgeees de l eau chaude de nos gourdes. Nous campons au bord du meme rio que la veille plus en amont dans la quebrada.
La route est belle, sauvage et deserte, seulement quelques habitants ca et la au fur et a mesure que l on se rapproche de la ville.
Nous arrivons a Cafayate, assomes par la chaleur, mais la ville est bien equipee : des platanes, des terraces de cafe, du bon vin et un camping avec piscine sans chlore, mais avec algues et bestioles qui flottent.
Une autre famille francaise est installee au camping, alors pour nous ce sont les vacances. Les enfants jouent et nous pouvons discuter tranquilles. Encore une rencontre bien agreable.
Yann et Sandrine voyagent en voiture et descendent a Mendoza, aussi nous proposent-ils de nous decharger de quelques kilos. A force d acheter des appareils photo, on commencait a etre charge !

20:15 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note

24.11.2006

SALTA du 6/11 au 10/11

Nous posons nos affaires dans une auberge de jeunesse qui tous les matins nous sert des petits dejeuners delicieux avec cafe a volonte. Les enfants trouvent le monopoly, le jeu d echecs, de dames et de dominos et refusent de faire autre chose que de jouer. Alors, nous jouons.
Nous reussissons a trouver nos amis espagnols avec qui nous passons une journee memorable et formidable.. Nous montons en telepherique sur la colline qui domine la ville, nous allons au bar... Ils nous invitent le soir au resto et commande en douce un maxi gateau d anniversaire avec plein de bougies pour Felicie et moi.
Nos excursions en ville pour faire des courses nous prennent un temps fou. Le temps qu on se leve, le temps d un cafe, 2 cafes, 3 cafes et d une partie de dames, nous arrivons en ville vers midi et demi et tout est ferme jusqu a 17 heures. Siesta oblige ! . On a un peu de mal a se faire a ces nouveaux horaires. Au Perou et en Bolivie, pas de regle et pas d horaire, on trouve de tout a toute heure !
Un soir, nous nous rendons chez Griselda et Daniel pour une parilla geante (BBQ partie,  c est la tradition en Argentine) au terme de laquelle nous les invitons a nous accompagner quelques kilometres.

20:05 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

23.11.2006

CAFAYATE - 17 novembre - GABRIEL

A Cafayate nous avons campe dans un camping. Le directeur du camping nous a dit qu il y avait une famille francaise qui campait aussi.
Le plus grand des enfants s appelait Mahe et le plus petit Tao.
Nous nous sommes baignes tous ensemble dans la piscine, nous avons joue au crocodile.

GABRIEL

17:08 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

Le nouveau paysage - 17 novembre - Gabriel

Maintenant nous ne voyons plus de montagnes pelees avec des touffes d herbe tres piquante.
Nous roulons au coeur des montagnes verdoyantes.
Ensuite nous pedalons dans la quebrada de Cafayate. La quebrada est un canyon creuse par les rivieres et les ruisseaux. La roche est rouge, bleue, violette...
Nous avons bivouaque au bord d un ruisseau dans lequel nous nous sommes baignes.

GABRIEL

17:02 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

11.11.2006

http://www.nuestrocamino.narod.ru

Notre premiere rencontre avec des cyclos, au milieu de la longue montee qui suit Abancay. Un couple de russes qui descendait a toute vitesse, en vadrouille depuis plusieurs mois en Amerique du Sud.
(petit challenge : trouvez-nous sur leur site. Indice : 24)

http://www.nuestrocamino.narod.ru

02:15 Publié dans liens | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

http://biketoiran.mon-blog.org

Raphael-Le-Beau-Grand-Suisse apres avoir roule entre autres en Iran, est parti a l'assaut des montagnes du Sud Lipez sur son velo. Beau voyage RaphyChou !!

http://biketoiran.mon-blog.org

01:48 Publié dans liens | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

10.11.2006

L ARGENTINE 9/11/06-FELICIE

J aime bien l Argentine parce que c est tres tres beau. Nous avons vu la montagne de 7 couleurs, mais elle a plus que 7 couleurs.
Il fait chaud, il y a des arbres, des fleurs et de l herbe.
Au restaurant on mange des bonnes choses : des empanadas, des steacks-frites.
Au petit dejeuner, on mange des croissants sucres et c est delicieux.
Nous avons rencontre des amis tres sympas.
Je parle espagnol de mieux en mieux.

FELICIE

16:32 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (3) | Envoyer cette note

L ARGENTINE- 6/11/06 ADELE

Nous entamons l Argentine du Nord avec un plaisir fou. Je ne dis pas que les autres pays que nous avons visite n etaient pas bien mais cela fait un bien fou car nous mangeons des bonnes choses, il y a des supermarches, les gens sont plus ouverts.
Nous avons retrouve les arbres, les champs verts, l herbe et les bonnes odeurs.
ADELE

16:24 Publié dans textes des enfants | Lien permanent | Commentaires (1) | Envoyer cette note

LA QUIACA-SALTA du 26/10 au 6/11

Villazon (Bolivie) - La Qiaica (Argentine), 2 villes distantes d'un pont, et pourtant, quel contraste ! Les gens possedent des voitures particulieres et nous assistons a un defile de R12, 504 Pigeot, R9, R6... et plein d'autres encore. Nous elisons domicile dans un hotel de contrebande ou les mamas paraissant peser 120 Kg investissent la cour, se deshabillent, et en l'espace de quelques minutes retrouvent leur taille de guepe une fois delestees de la multitude de fringues et sacs de marque qu'elles cachent sous leurs jupons. Meme les petits sur le dos de leur mere font partie du jeu !
Nous attendons Claire et Thierry, 2 p'tits caennais bien d'chez nous avec qui nous avons rendez-vous. C'est drole de se donner rencard a des millier de Km de chez soi. Bien sur, nous passons une bonne soiree en leur compagnie.
Nous renfourchons nos velos apres le breack de la Bolivie, direction le sud. Gabriel n'est pas tres en forme, aussi nous demandons l'hospitalite dans un village pas tres loin de la frontiere. Un maitre d'ecole nouspropose un hangard dans sa garconniere. Les enfants jouent avec les eleves internes de l ecole. On sent que les Argentins ont moins peur de nous et le contact est plus facile. Le lendemain, nous profitons d'un fort vent dans le dos pour parcourir en 2h30 les 50 km qui nous separent d'Abra Pampa. C'est un record pour Adele aussi qui effectue la totalite du trajet.
Nous prenons deux jours enters pour visiter Abra Pampa : l'hopital, le labo d'analyses, la place...
Nous sommes tous plus ou moins mal en points et l'etat de Gabriel necessite une consultation. Ce nest pas le cholera mais une salmonellose qui nous attaque. L hygiene des comedors populaires et des restaurants de Bolivie etait tes mediocre.
Nous quittons doucement les hauts plateaux pour descendre progressivement dans les etonnantes quebradas coloreees. La roche est  multicolore, la montagne striee, dasn la valle coule une riviere.
Nous faisons etape a Humahuaca. Antoine est completement hors-service et nous refaisons le circuit hopital-analyses pour finalement lui trouver des amibes. L arret fortce nous permet de rencontrer GAbriella, Jorge et Edu, 3 espagnols de MAdrid jeunes, beaux, sympas...Nous passons une soiree 100% espagnole a parler espagnol. Nous sommes tes fiers de nous. Nous nous donnons RDV 5 jours plus tard a Salta.
Ente temps, nous prenons plaisir a rouler sur la jolie route 9 qui verdit au fil des kilometres. Tous les villages sont beaux et valent la peine de s y attarder.
Lors d une pose desalterante, nous faisons une renconte inattendue : Laurent et Megane. Ils osnt sponsorises par Renault pour parcourir le monde a pied et en voiture. Ils amenetn leur voiture a un eville, se font remonter au point precedent en bus, et retournent chercher leur voiture a pied. ILs descendent le chemin de l inca entre Cuzco et Mendoza. Ils ont deja sorti 9 livres. Belle carriere !
De noter cote, on leur raconte notre parcours et notre histoire, ainsi que la case de notre appareil photo. Laurent propose aussitot de nous preter une machine jusqu a Salta. Nous sommes tout heureux de repartir avec de quoi photographier le nord de l Argentine, un peu moins d avoir discute si longtemps et de contrer le vent tes violent qui se leve tous les jours vers midi. Nous l avions oublie celui la. Nous pedalons a 7km/h dans les descentes et c est un peu dur psycologiquement.
Nous roulons au coeur des quebradas pendant 2 jours encore en visitant Tilcara (ou nous rencontrons 2 caennais et Fred et Celine un couple sympa) et Purmamarca et la montagne aux 7 couleurs.
Nous passons un col avant Jujuy qui nous offre un changement de decor radical : tout est vert comme dans le pays d Auge. La petite route jusqu a Salta nous ravie, elle serpente entre les arbres. Le temps devient couvert, c est comme a la maison !
Au col, nous sommes attendus par Daniel, Griselda et Agustin une famille argentine un peu ecolo, un peu cyclo, ils nous invitent a diner chez eux. Notre niveau d espagnol nous permet maintenant d echanger sur differents sujets et les conversations sont plus riches.
Noter programme promet d etre bien charge a Salta !

16:20 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (2) | Envoyer cette note

POTOSI-VILLAZON

Nous restons plusieurs jours a Potosi confortablement installes dans un hotel a Lonely Planet. On flane, on visite le muse de la monnaie et on fete mon anniversaire.
Antoine et les enfanys visitant les mines d argent pendant que je les attends a l exterieur. Impossible pour moi de faire plus de 10 metres dans le tuyau comme dirait Felicie.
Nous decidnos de nous rendre a Uyuni en bus. J avoue avoir ete un peu decouragee par la route precedente et la perpective d une piste difficile ne m enchante guere.
Sur le marche, je suis victime de la fameuse agression decrite dans tous les guides et que l on a du mal a croire tellement c est gros : quelqu un me jette du yaourt sur le pantalon (pour une fois tout propre), quelqu un d autre me tape sur l epaule pour me prevenir que j ai du yaourt. Normalement, ensuite le premier des protagonistes est cense me piquer mon porte-monnaie dans la poche. Desillusuion cependant, la boursoufflure dans ma poche n est autre que le rouleau de PQ.
2 gentilles dames me prennent par le bras et me conseille de deguerpir au plus vite, ce que je fais.
La piste pour Uyuni est cabossee et poussiereuse mais incroyablement belle. Elle traverse des quebradas, longe des ruisseaux, se perd sur une crete, plonge dans une vallee… Et puis parfois, un village, quelques personnes qui lavent leur linge.
Uyuni est une ville du bout de quelque part a l ame etrange. C est poussiereux et on a l impression  que  la ville attend qu il se passe quelque chose.
Nous visitons le fabuleux cimetiere de trains. Les enfants se regalent dans le dedale de wagons, locomotives, rails et vieux accessoires. Nous prenons 3 malheureuses photos avec notre appareil argentique.
Pendant plus de 2 heures nous negocions un tour en 4x4 dans une agence. La dame est tres patiente mais elle sait qu elle nous vendra son tour. Elle nous ecoute, attend,…, on negocie, renegocie pour finalement nous mettre d accord. Je sors alors de l agence pour retirer des dollars afin de regler l expedition et je tombe nez a nez avec Marie et Francois, un couple de cyclo francais.. La rencontre est inattendue, mais le courant passe vite. Poignees de main, bavardages. On decide alors de se grouper pour payer moins cher et partager un petit quelque chose. Nous retournons tous voir la dame qui palit. Nous lui faisons tout re-expliquer, recommencer pour finalement lui annoncer que l on allait reflechir. Elle n en croit pas ses oreilles.
Nous allons alors acheter le meme tour dans l agence voisine, moins chere.
Nous nous arrangeons avec le chauffeur pour qu il nous depose a 30 km de l ile des pecheurs. Le compteur de la voiture est casse, mais nous serons pile a 30 km de l ile. Nous roulons tous les 7 sur le salar pendant 2 heures. C est feerique, magique et blanc aussi. Nous aovns l impression d etre a la montagne sauf qu il n y a pas de pente. Felicie donne ses premiers coup de pedale, elle est fiere comme un coq.
Nous embarquons ensuite tous dans le 4x4 avec les 5 velos, toutes les sacoches, la roue de secours, la cantine et la bouffe pour 4 jours.
Nous voyons un panel de merveilles geologiques : lagunes vertes, bleues, rouges, geysers, bains thermaux, montagnes multicolores. Nous passons des cols a 5000 metres ou meme les touffes ne poussent plus. Nous sommes secoues comme dans une essoreuse a salade sur les pistes jusqu a Tupiza. Dans la voiture, avec nos amis on chante, on refait le monde, on rigole bien. Francois prend des photos pour nous, il mitraille.
Tupiza est coeur d une quebrada somptueuse. La terre est rouge sang, la montagne est curieusement decoupee. Nous nous offrons une promenade a cheval dans ce decor surnaturel.
Notre tour en Bolivie touche a sa fin et nous prenons le bus pour atteindre la frontire a Villazon.


15:43 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

09.11.2006

http://www.studionomade.com

Laurent et son amie Megan parcourent le monde pour prendre des photos et ramener des histoires dont ils font des livres. En ce moment, ils marchent sur le Chemin de l'Inca, du Machu Picchu (Perou) a Mendoza (Argentine). Y en a qu'ont des boulots sympas!

http://www.studionomade.com

19:17 Publié dans liens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

http://www.pipdip.de

Sur l'Altiplano, nous avons croise Petra et Dippo qui remontaient jusqua l'Alaska, partis de Terre de Feu. Beau programme. Une recontre furtive mais bien bien sympa.

http://www.pipdip.de

19:00 Publié dans liens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

www.reiseleben.de

Thomas est un cyclovoyageur international. Son parcours est tres impressionnant et sa gentillesse sans  egale. Nous avons pu rouler avec lui quelaues heures, avant de se quitter , il allait bien trop vite pour nous...

http://www.reiseleben.de

18:54 Publié dans liens | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

04.11.2006

un peu de patience

Nous avons rencontre Laurent Granier, un ex de chez Renault ,qui nous a prete un appareil photo numerique pour approvisionner le blog. Un grand merci a lui.
Un peu de patience, donc, on se remet vite a l ecriture des textes et la mise en ligne des photos.
Nous sommes aussi debordes, a manger au restaurant et a rencontrer plein de gens tout le temps. L Argentine, c est pas le Perou !

22:51 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Commentaires (6) | Envoyer cette note