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26.08.2006

Cusco et la valle sacree

Nous preparons notre escapade au Machu Pichu et essayons de trouver la formule la plus economique. C est le site le plus visite du pays. Ce n est pas tant l entree au site qui vide les bourses mais plutot le train pour y acceder au depart d Ollantaytambo, dernier village desservi par les bus et les taxis. Il n y a en effet que 2 moyens de se rendre a Agua Calientes (village d acces au site) : a pied ou en train. Le chemin pedestre est long et difficile (une touriste a fait une chute de 200 metres dans un precipice, il y a quelques jours), alors les gens n ont pas vraiment le choix. Monopole de la ligne veut dire monopole des prix. Il faut payer 44 dollars pour le train le moins cher et 1h40 de voyage !!!
Depuis quelques annees les etrangers ne peuvent plus emprunter les memes wagons que les locaux, qui eux paient beaucoup moins cher. Alors dans le meme train, les touristes enbarquent dans les wagons A et B alors que les peruviens sont dans les wagons C et D.
Ca fait un peu mal sur le coup mais cela n entame en rien la gloire et la beaute de ce site.
Nous nous y rendons donc en prenant un taxi, un bus local, un combi, le train et un autre bus !

En attendant le train, nous visitons la forteresse inca d Ollantaytambo, bel exemple preserve de l urbanisme inca : terraces a flanc de montagne, systeme d irrigation ingenieux, bains traditionnels... Les pierres sont sculptee une a une puis assemblees comme des legos, sans mortier ni ciment.
Toute l architecture inca est vraiment extraordinaire et nous aurons l occasion, plus tard dans un musee de Cusco, de comprendre comment les hommes transportaient les pierres (la plus grosse faisait 130 tonnes).
Nous en verrons un autre exemple sur le site du Machu Pichu. C est une cite perdue en montagne d une beaute et d une spendeur exceptionnelles, qui donne l impression de vivre un autre temps. Le travail des pierres et les ruines en labyrinthe sont epoustouflants.

Nous montons a Waynapichu, montagne se trouvant derriere les ruines et formant le nez sur les photos. Lascension est escarpee et le sentier a flanc de colline borde un precipice de plusieurs centaines de metres. Nous sommes au Perou, il n y a pas de protection (heureusement pour le site). Arrives la-haut, encore es ruines. Nous dominons les gorges de l Urubamba (comme dans Tintin). Mais comment les incas ont-ils fait pour monter les pierres jusqu ici ? Au prix de quels efforts ?
Nous prenons le mauvais chemin pour redescendre. Le sentier descend a pic, Felicie et Gabriel tiennent la main-courante mais leurs pieds ne touchent plus terre. Ils sont suspendus dans le presque vide. Les gens s arretent et se demandent quelle sera l issue de l histoire. Bonne.
Ensuite, le chemin spectaculaire, joue des montagnes russes dans la jungle ; il plonge et grimpe brusquement sur les flancs du Waynapichu. Les criquets nous accompagnent dans la balade, on dirait des tronçonneuses.

Un autre jour, nous nous rendons aux Salinas de Maras. Encore un site incroyable ! Des milliers de puits salants sont irrigues par une riviere d eau chaude tres salee detournee et qui servent a l extraction du sel, depuis l epoque inca. Apres evaporation, le sel est recolte pour le betail. Nous arrivons par un chemin de terre qui surplombe les salines, apres une belle arnaque de taxi (la plus belle). La vue est spactaculaire.

23:55 Publié dans carnet de bord | Lien permanent | Envoyer cette note

Commentaires

Pour ceux qui voudraient voir le chemin emprunté pour descendre le Wayna Pichu, il faut regarder le film de Erzog avec Klaus Kinski : Aguire ou la colère des dieux. Les premières images vous mettront dans l'ambience. C'est tourné sur ce chemin...
André Midol

Ecrit par : Midol | 06.09.2006